16 décembre 2009

Camilla Läckberg # 1 & 2





Camilla Läckberg, La Princesse des glaces

Résumé :

Erica Falck, 35 ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller dans la vie des autres ne soit ici à l'oeuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström la rejoint.


Je ne connais pas grand chose aux romans policiers, et c'est avec Vargas que j'ai commencé à apprécier ce genre. N'étant pas genre moi-même à me lancer sans filets dans des lectures inconnues, je compte sur la prescription de mes amies, ou de la radio ( France Inter en l'occurence... je sais, ça ne fait pas très sexy...).
J'avais donc envie d'une lecture fleuve, aisée, qui m'emporte. L. m'a conseillé, sachant que j'avais aussi lu Millenium, de m'attaquer à Camilla Läckberg, en me prévenant que c'était traduit sans soin, mais que c'était malgré tout une lecture agréable. Je peux dire qu'L. avait raison sur les deux points. Le roman a failli me tomber des mains tellement il est mal traduit. ( Est-ce une déformation professionnelle de sentir les défauts de traduction??) Malgré les drôles de tournures de phrases -pas naturelles- du roman, on est vite séduits par les personnages et l'intrigue, sans que ce soit handicapant pour la vie sociale comme Millenium a pu l'être ( Spéciale dédicace à Céline, si tu passes par là!) : le suspens est de mise, et il n'est pas difficile d'aller au bout du volume.

Suite à cette lecture, j'ai pu poursuivre avec le deuxième volume des 5 romans qui se suivent, R. ayant eu la gentillesse de me le prêter afin que je ne tombe pas en panne. Il s'agit donc de Le Prédicateur.



Dans les rochers proches de Fjällbacka, le petit port touristique suédois dont il était question dans la Princesse des glaces, on découvre le cadavre d'une femme. L'affaire se complique quand apparaissent, au même endroit, deux autres squelettes. L'inspecteur Patrcik Hedström est chargé de l'enquête en cette période estivale où l'incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d'Erica Falck, sa compagne.


J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver dans ce volume les personnages de Falk & Hedström. L'intrigue nous tient en haleine aussi, en parallèle de la vie des personnages à laquelle j'apporte autant d'importance qu'à la découverte du meurtrier! Un peu mieux traduit, peut-être moins dans la précipitation pour ce volume.
Comme pour Millenium, on ne peut pas dire que ces romans soient très bien écrits, mais se laisser emporter par le récit et vivre quelques heures au creux des personnages n'est pas sans charme malgré tout. A conseiller donc pour les moments où l'on a envie de lectures faciles et reposantes, enveloppantes.
Je n'acheterai cependant pas les trois volumes suivants. J'essaierai de les trouver à la bibliothèque, car même si ce n'est pas tout de suite, celà ne me déplairait pas de savoir ce que deviennent Patrick et Erika ainsi que ... ( mais chut!)


25 novembre 2009

Dolto 3/


Je souhaitais copier ici un résumé de l'ouvrage, comme je le fais pour cette rubrique habituellement. Je n'ai rien trouvé de satisfaisant pour décrire ce document, qui mériterait d'être reconnu d'utilité publique.
Après avoir tout d'abord décliné l'offre, Dolto, la célèbre psychanalyste, s'est laissée convaincre de participer à l'émission de radio intitulée "Lorsque l'enfant parait" diffusée sur France Inter entre 1976 et 1978, durant laquelle elle répond aux questionnements des parents au sujet de l'éducation de leurs enfants, au sujet des difficultés momentanées ou installées dans les familles, etc.
C'est de cette émission que sont tirés les 3 tomes au fil desquels Dolto déroule le fil du bon sens, apporte des notions théoriques, notamment concernant l'Oedipe (qui tient une grande place dans ses réponses), nous apprenant avec des mots simples, sans jamais se montrer dogmatique, quels sont les besoins des enfants selon leur stade de développement ( propreté, indépendance, quels jeux pour quel âge, difficultés scolaires : comment faire face, et le Père Noel? etc)

A travers son décryptage des courriers parentaux, on découvre son talent d'analyste, l'accessibilité de son discours dénué de pédanterie médico-psychanalitico-scientifique. On lit, on comprend, on se nourrit de ses conseils limpides.
Je découvre ici une femme saine, aimante, qui défend vraiment la cause des enfants, même si pour cela il faut bousculer nombre d'idées reçues.
Femme médecin qui accepte aisément qu'on la contedise et qui veut bien en discuter, elle donne son avis sur les sujets les plus variés, qui tous font écho à une situation connue ou vécue, qui donne des outils aux parents, mais aussi aux non parents- aux adultes! - pour parler à l'enfant, le prendre en considération, le protéger sans l'étouffer, le faire grandir, l'aider à devenir une personne, un adulte autonome et épanoui.

Je suis intimement convaincue que ce livre devrait être lu par tout adulte, maman, papa, futurs parents ou non, professionnels qui ont affaire de près ou de loin aux enfants, quel que soit leur stade de développement.
Lorsque l'enfant parait est un ouvrage absolument indispensable et surtout, un recueil vers lequel on peut revenir, duquel on peut s'imprégner, dans lequel on peut chercher des solutions à ses propres questionnements, des repères, des mots pour le dire.
Je trouve que c'est un très beau cadeau à partager. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait une fois la dernière page tournée.


NB : Dans la même veine, j'apprécie beaucoup Claude Halmos et Edwige Antier.




8 novembre 2009

Qui se souvient de David Foenkinos?

David Foenkinos, Qui se souvient de David Foenkinos?

Résumé du livre

'Je ne sais pas si certains d'entre vous se souviennent de moi. Il y a quelques années, j'ai publié 'Le Potentiel érotique de ma femme.' Ce roman non-autobiographique traduit dans de nombreuses langues, avait obtenu un réel succès. J'avais reçu le prix Roger-Nimier, avant d'être sélectionné sur la liste d'été du Prix Goncourt. J'étais alors dans la promesse. Pourquoi les choses ont-elles si mal tourné ? Depuis ce succès qui s'efface des
mémoires,j'ai p
ublié quatre autres romans et tous sont passés inaperçus. Cette chute vers l'indifférence générale m'apparaît aussi brutale qu'injustifiée. J'ai tenté d'analyser les raisons de mes échecs, mais il est impossible de comprendre pourquoi l'on devient invisible. La médiocrité, peut-être ? Cela ne semble pas être un inconvénient pour les autres. Et si tel était le cas, comment ai-je fait pour devenir médiocre ? Suis-je trop allé chez le coiffeur ? C'est peut-être dans l'irrationnel qu'il faut chercher les raisons de mon déclin. Pourtant, je dois absolument m'accrocher, rien n'est définitivement perdu. Et j'ai raison d'y croire : bientôt, une fabuleuse idée de roman va surgir en moi. Bientôt, je serai à nouveau parmi les auteurs vivants. Enfin, on va se souvenir de moi.'



Après avoir lu Le potentiel érotique de ma femme - dont je n'ai absolument aucun souvenir - et quelques chroniques de cet auteur dans les pages de Psychologies magazine, j'ai choisi ce volume à la bibliothèque sans trop savoir pourquoi.
Je me suis d'autant plus demandé pourquoi quand, à la moitié du roman, je me disais que cela ressemblait furieusement à de l'autofiction, que c'était très ennuyeux et que cela ne valait peut-être pas la peine d'écouter ce David Foenkinos se plaindre de sa vie misérable d'auteur oublié, d'homme divorcé, de lâche. Cependant, il y a dans l'écriture de David Foenkinos quelque chose de l'autodérision et de nombreuses bonnes formules, trouvailles linguistiques amusantes.
Puis le roman bascule et je crois, devient littérature. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas prémédité et on finit par ne plus savoir si la première partie du roman est réellement de l'autofiction... Ne serait-ce pas plutôt un véritable calcul, une réelle création? Impossible de savoir ce qui relève du vrai et du faux, mais ce qui ressemble à un journal sans intérêt et déprimant de vient roman : il est difficile de croire que ce serait un hasard... A partir de la deuxième partie, on met à jour de jolis ressorts littéraires, on découvre une véritable construction romanesque, loin du gémissement incolore des premiers chapitres. Et la lecture redevient un plaisir.
La lassitude provoquée par la première partie fait place à la découverte d'un vrai rythme et j'ai d'autant plus apprécié l'humour qui affleure au détour de nombreuses phrases, un humour subtil, souvent empli d'autodérision, qui provoque de vrais sourires.
Je ne sais toutefois si j'irais jusqu'à le conseiller. A quel point cet auteur est-il un auteur à lire absolument? Je pense qu'il y a de nombreuses richesses dans son écriture, qui seraient peut-être mises en évidence à la faveur d'une deuxième lecture. Mais pour moi, il n'y aura pas de deuxième lecture. Je reste un peu perplexe...

5 novembre 2009

Nol's Black One



Pendant que je tricotais pour moi -ce qui est finalement rare!!- le Felicity Hat, Nol n'a pas perdu une occasion de me réclamer un bonnet noir pour lui. Il en avait dèjà eu deux l'année dernière, en bleu marine, qualité Partner coloris caban de Phildar.


Je lui ai donc répliqué l'un des modèles réalisés l'hiver dernier, en noir cette fois ci. La consigne : tricoter serré pour que l'air ne passe pas. Aussitôt dit, (presque) aussitôt fait : il faudra penser la prochaine fois que je tricote aussi serré à rajouter quelques rangs!

Bonnet tout simple, très sobre.





Une petite photo portée par le destinataire, qui partage la même passion du noir que moi. Dommage que le noir passe définitivement si mal à l'image...





Bonnet modèle Phildar
Catalogue Spécial accessoires automne-hiver 05/06
Qualité : Partner 6
Aiguilles circulaires n°5


1 novembre 2009

La gonna della strega


Dress code : il faut faire peur. Soirée Halloween chez des amis, déguisements à la Wal*t Disney proscrits. Manquant d'originalité, d'imagination & de temps, je décide d'être une sorcière. Smoky-eyes, lèvres carmin et crinière de lionne viennent compléter la jupe confectionnée en tulle bleu marine et ruban satiné pour l'occasion, portée sur un collant opaque noir et des talons de 10 cm. Difficile de la replacer dans la vie courante : cette jupette en tulle ici présentée par mon mannequin ( qui la porte mieux que moi!!!) va rejoindre le placard, peut-être à jamais qui sait?





Jupe en tulle et ruban satiné. Bleu marine ( couleur de la photo plus claire que la réalité).



28 octobre 2009

Lubie : Prototype Number One

Hum. J'ai un peu hésité à entrer cela dans mon carnet numérique, mais... pour une grande première, j'ai souhaité garder une trace...
L'idée avait germé en voyant un bikini dans un magazine Burda. Puis j'ai du me faire à l'idée que l'un de mes sous-vêtement fétiche mourrait bientôt de sa belle mort. Le genre de sous-vêtement qui nous fait sentir bien, à l'aise, presque jolie.

Désespérée par la future perte de mon slip fétiche (Hum. La Barbara Gould qui est en moi s'insurge que je puisse dédier tout un billet à une question aussi peu glamour...) je me suis mise en tête ce matin de reproduire cet objet fétiche à la force de ma machine à coudre.

N'ayant ni ruban élastique, ni aiguilles spécial stretch, je me suis pourtant hâtée de reproduire le modèle sur mon papier à patron, de tailler dans une chute de jersey, de coudre tout tordu ( faute d'aiguille adaptée) et tout lâche. Puis j'ai essayé de rattacher les cordons au corps du dit-objet fétiche, et là, misère de misère. Encore pire que tout le reste. La preuve en images : j'ai bien pris toutes les erreurs et les horreurs en photo, pour pouvoir améliorer le deuxième prototype...




Résultat : je me trouve avec un pâle clone de l'objet fétiche, très confortable au demeurant, bien qu'il soit :

petit a : cousu de travers, avec le fil qui n'est pas assez tendu ( voir photos)
petit b : avec des coutures de raccord entre le slip et le cordon absolument dégueulasses et tordues ( voir photos)

petit c : à regarder de loin-très loin, donc.

La conclusion de cette expérimentation :

petit a : je dois racheter des aiguilles pi stretch.

petit b : je dois trouver comment raccorder le cordon au slip sans faire de la bouille de couture...

petit c : recommencer!

(petit d : trouver un tuto au lieu de faire la maligne???)



24 octobre 2009

Felicity slouchy Hat





C'est sur le blog Knitology que j'ai découvert ce bonnet à la fois souple et élégant, dont j'ai tout de suite compris qu'il pourrait abriter mon volumineux chignon sans se déformer sous la pression du-dit chignon : le Felicity Hat!

L'hiver dernier, il me restait quelques pelotes de Partner coloris bleu marine, avec lesquelles j'ai tricoté deux exemplaires de ce bonnet, l'un trop petit (oublié de changer de numéro d'aiguille en cours de route) et l'autre parfait!
Quelle ne fut alors pas mon erreur d'essayer de les teindre... à la machine! Ils ont tous deux feutré et se sont tachetés de noir, pas du tout uniformément par ailleurs.

En ce mois d'octobre, je n'ai pas abandonné mon idée de chignon bien au chaud, et après deux pelotes de Partner noire, voici le résultat!




La couleur réelle est celle de la photo où se trouve la fameuse étiquette tissée commandée chez Entrée des Founisseurs. Quelque soit la météo, soleil ou triste temps, le noir ne se laisse pas facilement immortaliser...
Il est tout doux, tout chaud & je n'ai pas envie de l'ôter, même pas à l'intérieur.
Le patron est généreusement offert ici.

Laine : Partner/Phildar
Coloris : Noir
Aiguilles circulaires : 7 & 5

21 octobre 2009

Dan Brown


Résumé du livre

Robert Langdon, le célèbre professeur d'histoire de l'art, spécialiste de symbologie religieuse, à Harvard, est convoqué au CERN en Suisse, pour déchiffrer un symbole gravé au fer rouge sur la poitrine d'un éminent homme de science qui a été assassiné. Il découvre qu'il s'agirait d'un crime commis par une très ancienne société secrète, les 'illuminati', laquelle s'est également emparée d'un conteneur renfermant une substance très dangereuse. La secte, qui vient de resurgir après une éclipse de quatre siècles, a juré d'anéantir l'Eglise catholique. Langdon ne dispose que de quelques heures pour sauver le Vatican qu'une terrifiante bombe à retardement menace ! Ici Langdon aura comme alliée, Vittoria, une ravissante jeune scientifique qui l'aidera à décrypter d'archaïques symboles.

J'ai trouvé chez une Catergirl ce volume de Dan Brown intitulé Anges et Démons.
J'avais lu son Da Vinci Code... longtemps après la sortie, comme à mon habitude!Je ne me souviens plus de mon avis sur ce premier volume, si ce n'est l"idée de quelque chose de très compliqué, une histoire rocambolesque, pleine de symboles qui se révèlent à la chaîne. Puis j'ai vu le film et ses images ont pris le pas sur mes propres images mentales.

Pour Anges et démons, je me dis que c'est une lecture à entreprendre quand on a envie de légèreté, d'un ouvrage qui se lit vite, un peu comme quand on a envie de traîner devant un soap ou un navet à la télé (même si je n'ai plus la télé depuis 8 ans, cela ne m'empêche pas d'avoir conservé la sensation!!)

L'histoire est haletante et l"écriture assez cinématographique : on se croit au cœur d'un film nord-américain tout le long! Cependant la qualité de l'écriture reste pour moi assez faible. Il y a du suspens, mais tout cela manque de finesse, de subtilité. Quelques passages assommants, beaucoup trop didactiques pour un ouvrage à but divertissant : notamment vers la fin, où Dan Brown s'approche de la copie de philo d'un élève de terminale qui déroulerait sagement son trio "thèse- antithèse- synthèse".

Bref, un moment de lecture divertissant, mais pas un vrai moment de littérature!
Il existe de bons auteurs de Gialli, qui entrent vraiment dans la catégorie Littérature, et qui ne sont pas seulement agréables à lire pour l'intrigue. (Exemple : Vargas) Le plus dur est de les découvrir.



18 octobre 2009

Gabriel's baby blanket


J'avais demandé aux très heureux parents de Gabriel quelles étaient leurs trois couleurs préférées. Alors que Gabriel n'était pas encore né, ils avaient déjà fort à faire, et n'avaient pu me répondre avant que je choisisse la couleur de la laine. Je m'y étais prise en avance, et j'ai bien fait car cette Baby Blanket m'a tenu chaud pour presque 50 heures! Je suis un escargot, et la baby blanket n'était pas terminée lorsque le baby a pointé son nez ( le jour de ma fête! c'est très futile mais cela me rend très heureuse!).


Toutefois, lors de la première visite que nous avons pu faire à Gabriel, j'ai pu remettre aux parents du bijou une épaisse et chaude couverture de bébé, blanche, car c'est pour moi une (non-) couleur intemporelle! Quand bébé n'en voudra plus, maman pourra la prendre avec elle sur le canapé, comme plaid.

Le point de riz donne à la blanket une épaisseur & un moelleux très agréables. Le carré de jersey au centre rompt géométriquement la monotonie du point de riz.



Première fois que j'utilise l'une de mes étiquettes tissées, arrivées tout droit de chez Entrée des Fournisseurs pour mon plus grand plaisir!!

Modèle Phildar/ Catalogue N° 465 "Layette Printemps-été 2007".
Laine Phildar Partner Coloris blanc.
Points employés : point de riz/jersey
Aiguilles n°5.
Dimensions : 100cm sur 70cm ( voire plus!)


PS : j'attends toujours vos trois couleurs préférées ( chacun)!!


26 septembre 2009

J'ai rêvé de courir longtemps



J'ai rêvé de courir longtemps, Ron Mac Larty.
C'est Stephen King qui a opéré pour que ce livre soit publié, et c'est certainement grâce à sa critique élogieuse que ce roman a eu du succès. Cependant, tout le mérite revient quand même à l'auteur, Ron Mc Larty ( acteur second rôle dans des séries américaines, dit-on), qui a crée là une bulle de coton de laquelle on ne voudrait pas sortir, et dans laquelle on voudrait souvent revenir longtemps encore après avoir tourné la dernière page. Ce que j'en retire, c'est un moment de lecture dans une extrême douceur. Une magnifique quête initiatique, un voyage du personnage vers lui-même, vers l'amour, vers la paix, vers une humanisation émouvante. Loin des grands mots et des grandes théories, Smithy apprend qu'il est vivant à travers des choses simples.


On est emporté dans cette lecture par le rythme de sa bicyclette, et on a envie de se laisser bercer pour toujours.


J'en conseille vivement la lecture et remercie J. de me l'avoir offert, c'est une belle rencontre littéraire.

Solitaire, obèse, alcoolique, dépressif, Smithy Ide devient orphelin à 43 ans. Sa vie aurait pu s'arrêter là. C'est là qu'elle va commencer. Il enfourche sa vieille bicyclette et, de New York à Los Angeles, il se met à pédaler, pédaler, pédaler...

3 septembre 2009

Dolto 2/




J'ai adoré. Adoré sa personnalité, sa légèreté, son regard, sa truculence, sa détermination,sa liberté de penser par elle-même, son indépendance d'esprit, sa façon de parler "d'époque", sa légereté, oui, alors que c'est une si grande femme.

Autoportrait d'une psychanalyste, Françoise Dolto, née Françoise Marette.


Résumé :

Dans cet Autoportrait d'une psychanalyste, Françoise Dolto répond à un confrère, Alain Manier, quelques semaines avant sa mort. Des premières constatations de la " petite clinicienne de 4 ans ", à ses dernières observations, elle examine plus profondément ses relations avec sa famille, parle de l'influence réciproque de Laforgue, Lacan et de la Société psychanalytique de Paris, retrace ses amitiés et son amour pour Boris Dolto, explore les soubassements de sa vocation et de son évolution. L'approche est raisonnée, axée sur un métier qui a occupé sa vie, mais le ton reste le même : une sorte de malice, de simplicité facétieuse qui lui ont toujours épargné l'aridité dogmatique. Après Enfances, Autoportrait d'une psychanalyste forme le second volet d'une passionnante autobiographie dialoguée.


Un peu de sa méthode de travail, un peu de sa vie, beaucoup d'elle. Transparait aussi, à travers le récit de sa vie de psychanalyste et de femme, l'air du temps à Paris. La vie des femmes, la vie des mères, la vie politique, bref, l'air du temps. Ce fut passionnant de se plonger dans son univers, comme un souffle qui nous sussurerait à l'oreille que nous aussi, on pourrait être brillantes, que nous aussi, on pourrait être libres ... Future lecture à envisager : Enfances!



Tout pareil que les garçons

... mais avec un peu de satin quand même...

Cet été, les garçons étaient en bermuda, et je les enviais un peu d'etre ainsi à l'aise, jambes nues et confort de marche au programme.

J'ai donc eu l'idée de sacrifier les jambes d'un pantalon en popeline noire cousu il y a deux ans, de trancher dans le vif, après quelques vagues mesures. Chance, les deux jambes terminées faisaient bien la même longueur. Un biais noir satiné finit bien ce bermuda que je peux porter avec un top tout simple ou un peu plus habillé.



Depuis, le bermuda a été teint en noir pour raviver sa couleur et il a trouvé un petit frère, à suivre...

Le plaisir, c'est que même en septembre, on peut mettre des bermudas!


NB : en cours, un petit cadeau de bienvenue handmade pour Gabriel, j'ai hâte de le voir terminé pour de bon, et je souhaite qu'il plaise vraiment au loloyaum's parents.

23 août 2009

Dolto 1/

Le Cas Dominique,
Edition du Seuil, septembre 1985.


Résumé :

Voici une analyse d'adolescent présentée dans son cours entier, avec la transcription intégrale des propos tenus et des réactions de l'enfant, de ses parents et du psychanalyste. Voici, en même temps, un exemple spectaculaire de cure d'un très grand "inadapté" - au départ, une sorte de fantôme - qui, après douze séances, aura retrouvé ses repères dans la réalité et sera prêt à affronter désormais la vie familiale et ses problèmes.

J'ai trouvé ce livre à la bibliothèque tout à fait par hasard, je ne connaissais pas son existence. j'ai trouvé que c'était une chance de pouvoir prendre connaissance de l'intégralité d'une cure. 12 séances pour qu'un adolescent "fantôme" retrouve ses repères dans la réalité. Tout à fait passionnant et pas difficile, car Dolto donne ses interprétations en italique entre parenthèse. Il me manque quand même quelques concepts pour avoir compris tout finement.

Dolto a une façon d'être présente à l'analysant qui est formidable, une façon de parler franc, d'avoir une écoute de grande qualité. J'ai dévoré la cure, mais j'ai achoppé sur les apports théoriques en annexe à la fin, car j'ai besoin de beaucoup de concentration pour y plonger. Je garde sous la main cet Eclaircissement sur la théorie freudienne des instances de la psyché au cours de l'évolution de la sexualité, en relation à l'Oedipe. Névrose et psychose. J'y reviendrai un peu plus tard.

Morceau choisi :

"Il dit, avec son sourire angoissé, figé : Voilà, moi je ne suis pas comme tout le monde, quelquefois en m'éveillant, je pense que j'ai subi une histoire vraie. ( Ce sont, rigoureusement transcrites, ses premières paroles à mon endroit.)

Je lui dis : Qui t'a rendu pas vrai.

Lui : Mais c'est ça! Mais comment est -ce que vous savez ça?

Moi : Je ne le sais pas, je le pense en te voyant."

Je crois que c'est ce passage qui m'a le plus marquée dans le récit de la cure, malgré tout le travail interessant qui est fait par l'enfant grâce au transfert sur Dolto. Il revient effectivement à une façon de s'exprimer sans délire à la fin de la cure, qui est malheureusement interrompue par le père qui ne veut plus payer, et à la fin, à ce sujet, Dominique dit en s'adressant à son analyste ;

" Mais tant pis. Papa, c'est lui qui veut, eh bien, puisque Mme Dolto n'est pas fachée, moi j'attendrai que je sois grand et que je gagne ma vie et je reviendrai pour devenir tout à fait bien, si je suis encore timide."

Passionnant!


17 août 2009

Library Emergency



Voilà ce qui arrive quand je me réveille un dimanche avec une seule idée en tête : je n'ai pas de sac de bibliothèque, il m'en faut un de tout urgence!
8h30, je descends à l'atelier.
Devant mon stock de tissu ( raisonnable stock, puisqu'il ne s'agit que des restes d'ouvrages déjà réalisés), j'hésite, puis choisis ce délicieux madras brodé aux tons jaune, orangé, vert, et l'assortis avec le reste de ce joli coupon de tissu (élasthane??) à pois rayés blanc sur blanc.

Vite, une BD pour faire le gabarit, et quelques heures plus tard -oui, je suis longue et je me demande toujours comment les blogueuses réalisent leurs robes en 2 heures!? - voici un joli sac de bibliothèque doublé, dont j'ai soigné les finitions, sur lequel je n'ai pas fait d'erreurs de montage malgré ma vision en 3D dans l'espace quelque peu défaillante. Sa qualité première, c'est surtout qu'il me plait!




Ne reste plus qu'à aller me réapprovisionner à la bibliothèque!
NB : maintenant mon ouvrage tricot est jaloux, il trouve que le sac de bibliothèque lui irait comme un gant... à suivre?
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16 août 2009

La Robe Mongolfière


Une envie de smocks et un coupon de coton d'ameublement beige ont donné naissance à cette robe Montgolfière, que j'ai du retoucher 3 fois sur les côtés pour qu'elle soit moins ample. Largeur ôtée en tout : 15 cm de chaque côté! Je pense que ce coton n'est pas assez souple pour se prêter à l'exercice de la robe d'été à bustier smocké et la fait plutôt ressembler à une robe housse. Malgré tous ses défauts, une fois portée, on se sent bien dedans, c'est pourquoi je la mets régulièrement... à la maison. L'expérience est à réitérer l'année prochaine, avec un coton plus souple, ou un tissu fluide, il faudra penser à une matière qui ne rétrécisse pas à chaque lavage et qui ne se froisse pas au moindre mouvement, pour une robe mettable au delà des frontières du jardin...





Une deuxième version en madras aux couleurs chaudes a vu le jour, c'est Ma Naunau qui l'a reçue en cadeau d'anniversaire, car j'ai pensé cette coupe parfaite pour être portée pendant et après la grossesse.
Modèle n°133 du Burda n° 112 ( Avril 2009)
Taille 44

11 août 2009

L'acrobatie aérienne de Confucius

L'acrobatie aérienne de Confucius, dont l'auteur, Dai Sijie a écrit le célèbre Balzac et la petite tailleuse chinoise relate l'histoire d'un empereur original qui se déplaçait toujours avec ses quatre sosies, formant une Quinte royale qui le protège. Original, onirique, poétique, l'acrobatie aérienne de Confucius raconte le parcours de cet empereur ( réel, fictif?) dans ses originalités, ses excès, y compris en terme d'érotisme.

Résumé :

Sa Majesté l'Empereur de Chine règne en 1521 sur un pays si vaste qu'on en ignore le dessin des frontières. Il est, en toutes circonstances, flanqué de quatre sosies, quatre hommes exactement conformes à lui-même, aux visages aussi vérolés, aux nez, aux gestes aussi millimétrés. Ils forment la Quinte Souveraine, et la confusion entre eux devient telle que l'on pourrait bien imaginer l'Empereur ne sachant plus s'il est l'original ou la copie de lui-même... Or, un jour de cet hiver 1521, en butin d'une bataille menée contre des soldats birmans, la Quinte souveraine reçoit quatre trophées : un couple de rhinocéros, un éléphant et 'une créature muette, noire de la tête aux pieds à l'exception du blanc des yeux, une espèce jamais repérée'. Présage funeste ? Défi céleste ? Ce butin hors normes déclenche mille péripéties rocambolesques, plaçant l'empire et son plus haut représentant sous l'imminence de la catastrophe.

Un bon moment de lecture.

8 août 2009

mon pantalon doudou



Comme tout le monde j'imagine, j'ai des pièces "doudous" dans mon dressing : tel pantalon dans lequel on se sent bien, telle robe qui fait l'affaire en toute occasion, une seconde peau.

Après le pantalon Rose Barbipouffe dont le patron avait été copié sur un pantalon en lin blanc et ceinture jersey de femme enceinte from Xanaka, j'avais réitéré le plagiat pour un pantalon tout simple noir en lin, sans ceinture de femme enceinte, sans parmenture à la ceinture, mais un simple biais satiné.

Je suis tellement à l'aise dedans, grace à sa taille ni trop basse ni trop haute, sa coupe près du corps au niveau des hanches qui tranche avec ses jambes larges, que j'ai repris le patron pour m'en faire une version en lin blanc.


Parfait pour l'été et le début de l'automne!

6 août 2009

Top violet

Au départ il y avait ce col, qui me plaisait beaucoup. Puis il y a eu l'anniversaire de Lucie, que j'ai oublié, perdue que j'étais dans les limbes de mon opération. Je rattrape donc mon retard avec ce modèle, à la fois classique et élégant, intemporel et moderne.






Ma version, plus vitaminée :





Burda tendances mode n°98

Modèle 119

T.4O

3 août 2009

Naissance d'un carnet

Un grand merci à My Favorite Sister pour avoir réalisé ce blog pour moi. Seront consignés ici les résultats des mes travaux manuels de tricot et de couture, ainsi que mes coups de coeur ( ou pas) de lecture.

Let's knit and sew!
lili