25 novembre 2009

Dolto 3/


Je souhaitais copier ici un résumé de l'ouvrage, comme je le fais pour cette rubrique habituellement. Je n'ai rien trouvé de satisfaisant pour décrire ce document, qui mériterait d'être reconnu d'utilité publique.
Après avoir tout d'abord décliné l'offre, Dolto, la célèbre psychanalyste, s'est laissée convaincre de participer à l'émission de radio intitulée "Lorsque l'enfant parait" diffusée sur France Inter entre 1976 et 1978, durant laquelle elle répond aux questionnements des parents au sujet de l'éducation de leurs enfants, au sujet des difficultés momentanées ou installées dans les familles, etc.
C'est de cette émission que sont tirés les 3 tomes au fil desquels Dolto déroule le fil du bon sens, apporte des notions théoriques, notamment concernant l'Oedipe (qui tient une grande place dans ses réponses), nous apprenant avec des mots simples, sans jamais se montrer dogmatique, quels sont les besoins des enfants selon leur stade de développement ( propreté, indépendance, quels jeux pour quel âge, difficultés scolaires : comment faire face, et le Père Noel? etc)

A travers son décryptage des courriers parentaux, on découvre son talent d'analyste, l'accessibilité de son discours dénué de pédanterie médico-psychanalitico-scientifique. On lit, on comprend, on se nourrit de ses conseils limpides.
Je découvre ici une femme saine, aimante, qui défend vraiment la cause des enfants, même si pour cela il faut bousculer nombre d'idées reçues.
Femme médecin qui accepte aisément qu'on la contedise et qui veut bien en discuter, elle donne son avis sur les sujets les plus variés, qui tous font écho à une situation connue ou vécue, qui donne des outils aux parents, mais aussi aux non parents- aux adultes! - pour parler à l'enfant, le prendre en considération, le protéger sans l'étouffer, le faire grandir, l'aider à devenir une personne, un adulte autonome et épanoui.

Je suis intimement convaincue que ce livre devrait être lu par tout adulte, maman, papa, futurs parents ou non, professionnels qui ont affaire de près ou de loin aux enfants, quel que soit leur stade de développement.
Lorsque l'enfant parait est un ouvrage absolument indispensable et surtout, un recueil vers lequel on peut revenir, duquel on peut s'imprégner, dans lequel on peut chercher des solutions à ses propres questionnements, des repères, des mots pour le dire.
Je trouve que c'est un très beau cadeau à partager. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait une fois la dernière page tournée.


NB : Dans la même veine, j'apprécie beaucoup Claude Halmos et Edwige Antier.




8 novembre 2009

Qui se souvient de David Foenkinos?

David Foenkinos, Qui se souvient de David Foenkinos?

Résumé du livre

'Je ne sais pas si certains d'entre vous se souviennent de moi. Il y a quelques années, j'ai publié 'Le Potentiel érotique de ma femme.' Ce roman non-autobiographique traduit dans de nombreuses langues, avait obtenu un réel succès. J'avais reçu le prix Roger-Nimier, avant d'être sélectionné sur la liste d'été du Prix Goncourt. J'étais alors dans la promesse. Pourquoi les choses ont-elles si mal tourné ? Depuis ce succès qui s'efface des
mémoires,j'ai p
ublié quatre autres romans et tous sont passés inaperçus. Cette chute vers l'indifférence générale m'apparaît aussi brutale qu'injustifiée. J'ai tenté d'analyser les raisons de mes échecs, mais il est impossible de comprendre pourquoi l'on devient invisible. La médiocrité, peut-être ? Cela ne semble pas être un inconvénient pour les autres. Et si tel était le cas, comment ai-je fait pour devenir médiocre ? Suis-je trop allé chez le coiffeur ? C'est peut-être dans l'irrationnel qu'il faut chercher les raisons de mon déclin. Pourtant, je dois absolument m'accrocher, rien n'est définitivement perdu. Et j'ai raison d'y croire : bientôt, une fabuleuse idée de roman va surgir en moi. Bientôt, je serai à nouveau parmi les auteurs vivants. Enfin, on va se souvenir de moi.'



Après avoir lu Le potentiel érotique de ma femme - dont je n'ai absolument aucun souvenir - et quelques chroniques de cet auteur dans les pages de Psychologies magazine, j'ai choisi ce volume à la bibliothèque sans trop savoir pourquoi.
Je me suis d'autant plus demandé pourquoi quand, à la moitié du roman, je me disais que cela ressemblait furieusement à de l'autofiction, que c'était très ennuyeux et que cela ne valait peut-être pas la peine d'écouter ce David Foenkinos se plaindre de sa vie misérable d'auteur oublié, d'homme divorcé, de lâche. Cependant, il y a dans l'écriture de David Foenkinos quelque chose de l'autodérision et de nombreuses bonnes formules, trouvailles linguistiques amusantes.
Puis le roman bascule et je crois, devient littérature. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas prémédité et on finit par ne plus savoir si la première partie du roman est réellement de l'autofiction... Ne serait-ce pas plutôt un véritable calcul, une réelle création? Impossible de savoir ce qui relève du vrai et du faux, mais ce qui ressemble à un journal sans intérêt et déprimant de vient roman : il est difficile de croire que ce serait un hasard... A partir de la deuxième partie, on met à jour de jolis ressorts littéraires, on découvre une véritable construction romanesque, loin du gémissement incolore des premiers chapitres. Et la lecture redevient un plaisir.
La lassitude provoquée par la première partie fait place à la découverte d'un vrai rythme et j'ai d'autant plus apprécié l'humour qui affleure au détour de nombreuses phrases, un humour subtil, souvent empli d'autodérision, qui provoque de vrais sourires.
Je ne sais toutefois si j'irais jusqu'à le conseiller. A quel point cet auteur est-il un auteur à lire absolument? Je pense qu'il y a de nombreuses richesses dans son écriture, qui seraient peut-être mises en évidence à la faveur d'une deuxième lecture. Mais pour moi, il n'y aura pas de deuxième lecture. Je reste un peu perplexe...

5 novembre 2009

Nol's Black One



Pendant que je tricotais pour moi -ce qui est finalement rare!!- le Felicity Hat, Nol n'a pas perdu une occasion de me réclamer un bonnet noir pour lui. Il en avait dèjà eu deux l'année dernière, en bleu marine, qualité Partner coloris caban de Phildar.


Je lui ai donc répliqué l'un des modèles réalisés l'hiver dernier, en noir cette fois ci. La consigne : tricoter serré pour que l'air ne passe pas. Aussitôt dit, (presque) aussitôt fait : il faudra penser la prochaine fois que je tricote aussi serré à rajouter quelques rangs!

Bonnet tout simple, très sobre.





Une petite photo portée par le destinataire, qui partage la même passion du noir que moi. Dommage que le noir passe définitivement si mal à l'image...





Bonnet modèle Phildar
Catalogue Spécial accessoires automne-hiver 05/06
Qualité : Partner 6
Aiguilles circulaires n°5


1 novembre 2009

La gonna della strega


Dress code : il faut faire peur. Soirée Halloween chez des amis, déguisements à la Wal*t Disney proscrits. Manquant d'originalité, d'imagination & de temps, je décide d'être une sorcière. Smoky-eyes, lèvres carmin et crinière de lionne viennent compléter la jupe confectionnée en tulle bleu marine et ruban satiné pour l'occasion, portée sur un collant opaque noir et des talons de 10 cm. Difficile de la replacer dans la vie courante : cette jupette en tulle ici présentée par mon mannequin ( qui la porte mieux que moi!!!) va rejoindre le placard, peut-être à jamais qui sait?





Jupe en tulle et ruban satiné. Bleu marine ( couleur de la photo plus claire que la réalité).