26 septembre 2009

J'ai rêvé de courir longtemps



J'ai rêvé de courir longtemps, Ron Mac Larty.
C'est Stephen King qui a opéré pour que ce livre soit publié, et c'est certainement grâce à sa critique élogieuse que ce roman a eu du succès. Cependant, tout le mérite revient quand même à l'auteur, Ron Mc Larty ( acteur second rôle dans des séries américaines, dit-on), qui a crée là une bulle de coton de laquelle on ne voudrait pas sortir, et dans laquelle on voudrait souvent revenir longtemps encore après avoir tourné la dernière page. Ce que j'en retire, c'est un moment de lecture dans une extrême douceur. Une magnifique quête initiatique, un voyage du personnage vers lui-même, vers l'amour, vers la paix, vers une humanisation émouvante. Loin des grands mots et des grandes théories, Smithy apprend qu'il est vivant à travers des choses simples.


On est emporté dans cette lecture par le rythme de sa bicyclette, et on a envie de se laisser bercer pour toujours.


J'en conseille vivement la lecture et remercie J. de me l'avoir offert, c'est une belle rencontre littéraire.

Solitaire, obèse, alcoolique, dépressif, Smithy Ide devient orphelin à 43 ans. Sa vie aurait pu s'arrêter là. C'est là qu'elle va commencer. Il enfourche sa vieille bicyclette et, de New York à Los Angeles, il se met à pédaler, pédaler, pédaler...

3 septembre 2009

Dolto 2/




J'ai adoré. Adoré sa personnalité, sa légèreté, son regard, sa truculence, sa détermination,sa liberté de penser par elle-même, son indépendance d'esprit, sa façon de parler "d'époque", sa légereté, oui, alors que c'est une si grande femme.

Autoportrait d'une psychanalyste, Françoise Dolto, née Françoise Marette.


Résumé :

Dans cet Autoportrait d'une psychanalyste, Françoise Dolto répond à un confrère, Alain Manier, quelques semaines avant sa mort. Des premières constatations de la " petite clinicienne de 4 ans ", à ses dernières observations, elle examine plus profondément ses relations avec sa famille, parle de l'influence réciproque de Laforgue, Lacan et de la Société psychanalytique de Paris, retrace ses amitiés et son amour pour Boris Dolto, explore les soubassements de sa vocation et de son évolution. L'approche est raisonnée, axée sur un métier qui a occupé sa vie, mais le ton reste le même : une sorte de malice, de simplicité facétieuse qui lui ont toujours épargné l'aridité dogmatique. Après Enfances, Autoportrait d'une psychanalyste forme le second volet d'une passionnante autobiographie dialoguée.


Un peu de sa méthode de travail, un peu de sa vie, beaucoup d'elle. Transparait aussi, à travers le récit de sa vie de psychanalyste et de femme, l'air du temps à Paris. La vie des femmes, la vie des mères, la vie politique, bref, l'air du temps. Ce fut passionnant de se plonger dans son univers, comme un souffle qui nous sussurerait à l'oreille que nous aussi, on pourrait être brillantes, que nous aussi, on pourrait être libres ... Future lecture à envisager : Enfances!



Tout pareil que les garçons

... mais avec un peu de satin quand même...

Cet été, les garçons étaient en bermuda, et je les enviais un peu d'etre ainsi à l'aise, jambes nues et confort de marche au programme.

J'ai donc eu l'idée de sacrifier les jambes d'un pantalon en popeline noire cousu il y a deux ans, de trancher dans le vif, après quelques vagues mesures. Chance, les deux jambes terminées faisaient bien la même longueur. Un biais noir satiné finit bien ce bermuda que je peux porter avec un top tout simple ou un peu plus habillé.



Depuis, le bermuda a été teint en noir pour raviver sa couleur et il a trouvé un petit frère, à suivre...

Le plaisir, c'est que même en septembre, on peut mettre des bermudas!


NB : en cours, un petit cadeau de bienvenue handmade pour Gabriel, j'ai hâte de le voir terminé pour de bon, et je souhaite qu'il plaise vraiment au loloyaum's parents.