28 juin 2010

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Beaucoup d'émotions aujourd'hui quand j'ai enfin pu manipuler ça :



Au départ je voulais une Brother 3034D ou une Pfaff Hobbylock2.0
Après une mauvaise expérience dans la boutique repère de la ville, je me suis rendue dans une petite boutique excentrée, beaucoup plus confidentielle, où j'ai trouvé des commerçants très professionnels, qui m'ont déconseillé la hobbylock, alors qu'ils sont revendeurs Pfaff, parce qu'ils n'ont pas été satisfaits par ce modèle et qu'ils ne souhaitent pas le commercialiser...

Ils font beaucoup de maintenance sur des machines industrielles (entre autres Marèse) et ont un mécanicien à demeure (C'est Michel, qui m'a formé sur mon bébé pour l'enfilage et les réglages de tension). C'est une petite entreprise familiale, exigeante en terme de qualité, charmante en terme d'accueil, et surtout commerçante, puisque pour mon anniversaire la maitresse des lieux m'a fait une remise de 100 € sur la machine, afin que cela corresponde à mon budget, en se calquant sur la promo de la fête des mères qui datait de 3 semaines en arrière.

Juki est une marque dont j'ignorais jusqu'au nom : Juki fait surtout de la machine industrielle, et quelques familiales. Ce sont des machines robustes, qui se dérèglent peu, qui font un doux bruit, et qui sont très simples à enfiler.
La mienne est le modèle de base, pour des raisons de budget mais surtout pour des questions de simplicité d'utilisation. Je n'ai pas encore le besoin d'utiliser une bête à 5 fils. Ma 4 fils me suffira certainement très longtemps.

J'ai pu enfin la tester cet après-midi, après l'avoir récupérée vendredi matin : réglages un peu difficiles au début, quelques problèmes de désenfilage, mais en gardant mon calme j'ai pu arriver au résultat souhaité. J'ai cousu un pantalon noir en lin (billet à suivre) qui était coupé et attendait son heure, puis j'ai commencé à monter un short, dans un coton beige stretch, ce qui implique changement des réglages et changement des bobines, effectués sans encombres.

Petit à petit je me familiariserai avec mon nouveau jouet & je la maitriserai de mieux en mieux.

En tout cas, les finitions avec la surjeteuse sont plus rapides, plus propres et moins laborieuses,  c'est un vrai plaisir!

Spéciale dédicace à toute ma famille et un grand MERCI de m'avoir permis de concrétiser ce projet mille fois formulé.

27 juin 2010

Une vie, Simone Veil





Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l'étranger; son autobiographie est attendue depuis longtemps. Elle s'y montre telle qu'elle est : libre, véhémente, sereine.






 
J'ai apprécié lire cette autobiographie de Simone Veil, mais si je devais lui choisir un titre, je dirais : "Une vie politique". En effet, passé le récit de l'enfance, très factuel et celui de sa déportation, passage absolument passionnant, on se rend vite compte que Simone Veil ne livrera rien d'elle. 

Tout ce qu'elle met en perspective, sa carrière, ses relations avec les hommes politiques, la façon dont elle s'est retrouvée en charge du dossier avortement (c'est en fait le Président Giscard qui voulait réformer le système et qui l'a choisie pour être le maitre d'œuvre de la réforme!), son engagement sans faille pour l'Union Européenne, tout cela est tout à fait intéressant. 

Un peu "froid" à mon goût, car je m'attendais à trouver dans ce volume des considérations très personnelles sur sa vie de femme, de femme politique, de femme de son époque... en réalité, ni féminisme ni féminité ne transparaissent dans Une vie.

6 juin 2010

Petite attention, grand plaisir


Après mes étiquettes tissées en lettres d'or sur fond blanc, celles tissées en lettres anthracites sur fond gris, en voici de nouvelles aux lettres roses sur fond gris..spécialement commandées pour mon anniversaire par ma sœurette qui avait envie de rose! Une attention qui me fait vraiment plaisir, car rien de tel que d'ouvrir un paquet et y découvrir une surprise qui a été pensée rien que pour soi.






Thank you so much sister
& happy birthday to You!

3 juin 2010

Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi, Katherine Pancol



Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…

Le tourbillon de la vie… Joséphine et Philippe, Hortense et Gary, Zoé et Gaétan, Marcel et Josiane, Henriette et Junior, Shirley… les héros de Katherine Pancol continuent de valser avec leur destin au fil de nouvelles rencontres.



J'avais lu les deux précédents* et j'avais passé de bons moments romanesques, notamment parce que ces trois volumes sont une sorte de saga familiale moderne ( avec des crimes aussi!), que les personnages me plaisaient, avec leur fantaisie.

Avec Les Ecureuils j'ai aussi passé un bon moment mais je me demande tout de même si je ne me suis pas ennuyée à certains moments. Je ne voudrais pas que les personnages deviennent leur propre caricature,  et c'est pourtant l'impression que ça me donne après plusieurs semaines de recul .

J'ai l'impression que je garde moins de "traces" du récit. Pancol fait pourtant vivre des personnages étonnants et charmants, je pense notamment au personnage du Cure-dent, qui est terrible dans tous les sens du terme (Elle vole un mendiant aveugle par avarice!!) 

Il y a aussi ce petit coté "facile" de la narration qui m'agace : les personnages peuvent tout faire & ne sont pas tellement contraints par le principe de réalité, notamment financière, malgré la façon qu'a Joséphine d'avoir les pieds sur terre et de faire ses comptes avec minutie et angoisse. Je pense que cela emmène parfois le roman vers un petit coté cheap qui me déplait.

Je ne sais finalement trop que penser : il me semble qu'il s'agit là d'une lecture "doudou", dans laquelle on s'enroule, en sécurité, bien au chaud avec ses personnages habituel, dans une sorte de familiarité plaisante et rassurante.

Malgré donc quelques réserves, j'ai quand même apprécié cette lecture "facile" si j'ose dire, et je ne boude pas mon plaisir. Je pense même que si l'on retrouve la tribu dans le roman suivant, je le lirai, parce que je suis attachée à cette petite famille.

*Les Yeux jaunes des crocodiles &  La Valse lente des tortues

2 juin 2010

Syngué sabour, Atiq Rahimi



Syngué sabour : n.f. (du perse syngué "pierre" et  sabour "patience") Pierre de patience. Dans la mythologie perse, il s'agit d'une pierre magique que l'on pose devant soi pour déverser sur elle ses malheurs, ses souffrances, ses douleurs, ses misères... On lui confie tout ce que l'on n'ose pas révéler aux autres... Et la pierre écoute, absorbe comme une éponge tous les mots, tous les secrets jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate... Et ce jour-là, on est délivré. 



Si Lucie ne me l'avait pas offert l'année dernière, je pense que rien ne m'aurait poussé à le lire.

Je m'y suis reprise à plusieurs fois pour le commencer, car ce n'était pas le "moment", je n'arrivais pas à l'acceuillir dans mon intimité.

Puis le moment est venu, je l'ai ouvert, l'ai repris et  l'ai lu, étrangère et proche à la fois.

Une belle histoire de femme, très dure, très sobre. Un récit assez brut, sans fioriture, très "animal"-  il y a quelquechose dans ce roman qui ne se laisse pas décrire.

Le résumé ne dit rien de Syngué sabour : il faut le lire pour le connaitre, car je ne sais rien dire de ce tout petit livre, et j'en garde pourtant des images plein la tête, longtemps encore après l'avoir terminé.