7 novembre 2010

Une autre paire de manches!



Petite robe noire en jersey recouvert de dentelle, qui sera douillette à souhait pour cet automne et cet hiver. Cousue presque entièrement à la surjeteuse, je l'ai réalisée en quelques heures, quatre heures et demie je crois, découpe de patron comprise.

La robe est pleine de défauts & rien n'est symétrique!

J'ai voulu m'essayer au montage de mancherons. Je ne porte jamais de manches à part celles des pulls et gilets car j'ai trop vite chaud & je trouve que les mancherons sont l' alternative parfaite : ils habillent le bras tout en permettant de rester à l'aise.
Malheureusement, je n'ai jamais appris à monter ni manches ni mancherons & j'ai à moitié improvisé, en jetant un coup d'œil dans un livre, sans toutefois tout comprendre. Résultat : les mancherons sont montés, mais j'aurais tendance à dire que celui de droite est un peu trop bouffant sur moi ( ça fait un peu mémère à mon goût) et surtout absolument dissymétrique.

J'espère qu'elle sera malgré tous ses défauts très confortable à l'usage. Elle descend aux genoux, à porter avec collants ou leggings, elle a la longueur parfaite.





En pied et de loin, on ne voit pas les détails défectueux!




Détail du buste cache-coeur et de la pince poitrine.




Revue de défauts : pinces dissymétriques, couture haut/bas devant qui ne tombe pas en face de  la couture haut/bas dos ( décalage d'environ 1 cm), et manche PAS pareilles.


Patron Burda N°88/avril 2007 modèle 108 taille 42 augmentée.
Mancherons issus du Burda n°99/mars 2008 modèle 109. 
Tissu Mondial Tissus



1 novembre 2010

La Consolante, Anna Gavalda

Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant et qui incarnait pour lui un univers bien différent de sa famille petite-bourgeoise : un univers de folie, de passion, de douceur même, un univers vivant. A l'annonce de cette nouvelle, il bascule dans l'angoisse et le chagrin. Il perd pied. Dans son couple, dans son travail, dans ses certitudes...jusqu'à ce que sa rencontre avec la lumineuse Kate change sa vision du monde.






J'ai bien mis trois mois pour lire les premières 290 pages. Une journée pour lire 345 dernières.
Une très belle deuxième partie, émouvante & drôle. On se demande jusqu'à la fin si ce que l'on souhaite pour les personnages adviendra ou non.

Je n'ai pas vraiment aimé la forme de la première partie & préféré celle plus "traditionnelle" de la deuxième moitié du roman. Les personnages sont hauts en couleurs & l'atmosphère reste longtemps imprimée en soi.

C'est dans la deuxième moitié que l'on retrouve la patte de l'auteur d' Ensemble, c'est tout, que j'avais dévoré sur les berges du lac de Ste Croix, maudissant le camping et l'impossibilité de lire dans une tente le soir sans attirer sur soi des hordes de moustiques.*
On retrouve dans La Consolante des thèmes chers à Gavalda, notamment la vie en communauté, les liens solides recréés dans des familles composées, choisies, des personnages en quête de soi et l'amour que l'auteur éprouve pour ses personnages si imparfaits, si humains.


* De toute façon je suis trop snob pour supporter le camping.