1 mars 2011

Mrs Dalloway, Virginia Woolf

Le roman, publié en 1925, raconte la journée d'une femme élégante de Londres, en mêlant impressions présentes et souvenirs, personnages surgis du passé, comme un ancien amour, ou membres de sa famille et de son entourage. Ce grand monologue intérieur exprime la difficulté de relier soi et les autres, le présent et le passé, le langage et le silence, le mouvement et l'immobilité. La qualité la plus importante du livre est d'être un roman poétique, porté par la musique d'une phrase chantante et comme ailée. Les impressions y deviennent des aventures.





A dire vrai, ce roman est aride. Ardu. Je n'ai pas abandonné, mais je n'ai pas non plus commencé à lire un autre roman tant que la dernière page de celui-ci n'a pas été tournée. Sinon, j'aurais abandonné!
Je pense que c'est un roman au bout duquel il faut aller, qui se mérite & qui même s'il est ennuyeux par moments, enrichit son lecteur. Ce n'est qu'à la fin que l'on comprend que l'on a eu raison d'aller au bout, non qu'il se passe quoi que ce soit dans les 5 dernières pages, terminées ce matin vers 6h30, mais c'est la sensation que j'ai eu.

J'ai mis trop longtemps pour le lire, car le souvenir que j'avais des quelques pages précédemment lues me semblaient rébarbatif, alors qu'une fois replongée dans le récit, j'étais prise par le roulis des monologues qui composent le roman.

Impossible de dire si j'ai aimé ou non! Je ne sais pas! Mais je suis contente de l'avoir lu! Ca me donnerait presque envie de lire un roman du même auteur, où il se passerait quelque chose!
Et maintenant, je suis contente de pouvoir passer à autre chose!