18 juillet 2012

Patricia Cornwell, Postmortem & Mémoires Mortes



Beaucoup de lectures, peu de couture!


Ces deux polars sont des cadeaux d'anniversaire choisis spécialement pour moi par ma E.! Merci beaucoup!
Je les ai lus à la suite, parce que je me suis prise au jeu de la légiste, Kay Scarpetta, et de son acolyte, son partner, Marino. 

Ce sont des polars qui sont anciens (1990 & 1991) & c'est un peu surprenant d'y trouver les débuts de certaines techniques d'investigation qui sont maintenant monnaie courante dans les shows tvs américains... Cette pincée de désuétude n'enlève rien au suspens, garanti 100 % par P. Cornwell! J'espère ne rien dévoiler en disant que je ne vois pas comment on peut réussir à deviner qui est le tueur avant qu'elle ne nous le désigne, vu son choix de construction du récit, du moins pour ces deux romans ( je n'ai pas lu la suite, car je voulais les acheter en numérique, or ils ne sont pas -encore?- au catalogue de la lecture dématérialisée...)

J'ai terminé post-mortem en quelques jours, bravant la fièvre et m'accomodant d'une large insomnie. J'ai beaucoup aimé le personnage de Marino, flic bourru et protecteur ( je fais une fixation sur les flics bourrus et protecteurs?) mais très grand enquêteur. Au début Kay Scarpetta m'a semblée un peu froide, j'imagine que le personnage épaissit et sait se faire aimer au fil des opus...déjà à la fin du premier opus ça allait mieux! J'vais envie malgré tout tellement envie de lui crier " Arrête de n'en faire qu'à ta tête et écoute Marino! Tu vois bien qu'à chaque fois c'est la même chose!" Non mais c'est vrai, dès fois, elle abuse, Scarpetta, on la prévient qu'il ne faut pas le faire, mais elle n'écoute rien! Elle est légiste mais elle participe largement aux enquêtes, donc rien de très sanglant  en termes de descriptions d'autopsies ou autre joyeuseté médico-légale ( je me demande d'ailleurs pourquoi ils ont choisi ce visuel très laid pour la couv' de Postmortem dans cette édition...) Rien de gore et cela me convient bien, des personnages très marqués auxquels on a vite fait de s'attacher...

Deux très bon moments de polars, qui sont pour moi l'occasion d'une évasion!





Richmond, Virginie. Quatre femmes ont été torturées, violées, égorgées. Une femme noire et trois blanches. Rien, pas le moindre indice ne les relie entre elles, si ce n’est précisément l’assassin. Le docteur Scarpetta s’acharne à traquer le tueur en série. Il est intelligent, rusé et ne semble commettre aucune faute qui pourrait mettre les enquêteurs sur la voie. Elle sait qu’il n’arrêtera pas. Si elle ne trouve pas très vite une piste pour remonter jusqu’à lui, une autre femme va mourir. Tout semble se liguer contre la police et Kay pour favoriser le tueur. Peu à peu, Kay Scarpetta commence à se sentir menacée.




Une romancière à succès qui a fui l?homme qui la harcèle depuis des mois est retrouvée violée et égorgée à Richmond. Ainsi démarre pour Kay Scarpetta, expert légiste, une enquête sur un crime aussi alambiqué qu?étrange. Ses recherches sont perturbées par des témoignages incohérents et des rencontres déplaisantes. À cela s?ajoutent la disparition du dernier manuscrit de la victime et sa mystérieuse relation avec un écrivain renommé. Alors que Scarpetta analyse les indices, son enquête, commencée dans un laboratoire au milieu des microscopes et des lasers, se transforme peu à peu en un cauchemar qui finit par être le sien...