22 mai 2013

Les Trois Mousquetaires, Dumas



J'ai adoré! Je ne sais pas pourquoi je me suis mise à lire Les Trois Mousquetaires, car a priori rien ne me porte vers des récits épiques. C'est le hasard qui m'a fait le choisir dans ma liseuse & bien m'en a pris! C'est tout à fait romanesque, c'est drôle, enlevé & la langue est de toute beauté. Le suspens nous tient jusqu'à la fin... J'imagine que tout le monde connait la fin, sauf moi, aussi ai-je été surprise & soulagée à la fois que les Mousquetaires soient libérés de cette diablesse! Et presque déçue que ces quatre gentilhommes n'aient pas existé pour de vrai! Intrigues nouées et dénouées nous font trembler pour le destin des personnages, qui sont mus par l'argent, les femmes, l'honneur, rien que de très connu & pourtant pas du tout ennuyeux... Un très grand roman que je découvre fort tardivement! L'avoir vu au cinéma, au théatre, ou toute autre forme que ce soit ne remplacera à mon avis pas le plaisir apporté par l'écriture, par les détails de l'oeuvre, forcément tronqués dans une adaptation...

Je viens de découvrir qu'il y a deux suites à ce gros roman, je vais sans doute me les procurer, si la qualité est au rdv!

Je l'ai lu dans cette édition, mais comme la liseuse est en noir et blanc, la couverture avait l'air moins moche!


21 mai 2013

Robe drapée



Ces derniers temps, il ne fait pas chaud, mais certains jours ont présenté une température assez haute pour que mes robes "d'hiver" se transforment en étuve...Malgré le temps peu clément de ces derniers jours, c'est maintenant qu'il faut que je me confectionne de nouvelles robes, si je veux être prête quand la bise fut venue le moment venu.

J'ai donc de nouveau épluché mes Burda. Je suis allée m'inspirer chez Thread and Needles où j'ai repéré de superbes robes. Mais la raison l'a emporté & avec le sotck de Burda dans mon atelier, je me suis dit qu'il n'était point besoin d'acheter de nouveaux patrons. 

J'avais envie d'un modèle simple, une robe du quotidien, avec un petit détail qui réhausse l'ensemble. 
J'ai choisi le modèle 144 du Burda N° 156, en taille 46.








Sur le mannequin les plis ne se placent pas correctement, en vrai c'est plus joli!
Ci-dessous on a un meilleur aperçu des plis qui font tout le charme de la robe...





 Le dos est tout simple, les pinces font bien leur travail, et ma cambrure ne provoque pas l'effet montgolfière que je déteste, elle est bien ajustée!

 Il est indiqué crêpe de laine, j'ai acheté chez Natacha Berriat 2,3 m de crêpe de Polyester noir. Les autres couleurs ne me plaisaient pas dans le crêpe. La vendeuse m'a proposé un satin bleu, mais je trouvais le brillant trop habillé pour aller travailler & le jersey d'un très beau bleu qu'elle m'a montré ne m'a pas convenu, parce que je trouve -même si c'est  peut-être une idée tout à fait fausse- que le jersey fait un peu trop décontracté. Le crêpe était de toute façon parfait en "tombé" pour ce modèle.

J'ai été très patiente sur ce projet, prenant le temps de tout "remonter" à l'épingle sur mon mannequin à chaque couture, afin de ne pas inverser deux étapes, car comme d'habitude, ma vision dans l'espace me limite dans la compréhension du montage de prime abord...




J'ai modifié la place de la fermeture à glissière initialement prévue dans le dos, ce qui avec mes TMS n'est pas du tout ergonomique! Une fermeture sur le côté est beaucoup moins douloureuse pour moi! Mais c'était un très mauvais choix : moralité, quand Madame Burda dit fermeture dans le dos, on ne fait pas sa rebelle et on écoute la maitresse, Lil'!!! Autre modification, je n'ai pas fait les manches ( parce que je n'aime pas porter de manches que ce soit l'hiver où l'été - un cardigan ou un boléro font bien mieux l'affaire!) Presque tous les ourlets, rentrés etc. sont faits au biais satiné.

Et voilà une petite robe pas trop sophistiquée mais qui me plaît!



20 mai 2013

Une idée fixe


Tout juste revenue de chez le pressing : la robe en soie!

J'aurais pu aller en boutique, j'avais bien envie de m'acheter une robe M*noukian, mais j'ai finalement choisi de réaliser moi-même ma robe "cocktail" pour le mariage d'une amie chère à mon coeur. ( Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?!)

J'ai mis des jours et des jours pour trouver un tissu coup de coeur! J'hésitais entre deux couleurs flashy, vert, ou bleu roi, finalement j'ai pris les deux! C'est chez CB Tissus à Grenoble, place Sainte Claire, que nous avons toutes les trois choisi ces superbes tissus auxquels les photos ne rendent bien sur pas hommage... De la soie superbe, verte pour la robe, verte et bleue pour la basque aux accents impressionnistes. Le coup de Coeur! Et le coup au coeur aussi, parce qu'il ne restait qu'1, 30 de soie verte! Les gentils propriétaires m'ont proposé de partir avec le coupon (contre un chèque de caution) afin que je puisse vérifier si toutes les pièces de mon patron rentraient dessus. Quel soulagement de constater que oui! Je suis retournée dès le lendemain chercher la soie assortie pour la basque et je me suis mise au travail. 




( Le jour J, j'ai couvert mes bras d'une étole en organza ton sur ton. J'ai acheté un coupon d'organza que j'ai ourlé, et le tour était joué!)

J'ai choisi un patron Burda pour la robe, in extremis, puisque c'était le magazine du  mois en cours qui proposait exactement ce que j'imaginais : Burda N°160 - avril 2013, modèle 116, taille 44 augmentée en largeur de hanches. 
Pour la basque - en fait, je voulais absolument une basque, c'était ça, l'idée fixe, plus encore que la couleur ou que la matière- j'ai choisi le patron Butterick, N° B5811, trouvé chez Natacha Tissus. 

Il ne me restait plus beaucoup de temps pour finaliser le tout et contrairement au moment de la toile, qui se comportait très bien, l'une des bretelles a twisté... Malheureusement, je n'avais plus assez de temps et plus du tout de tissu pour arranger ça...

J'ai beaucoup aimé la forme du bustier, malgré le souci de la bretelle qui glisse, le "coeur" du décolleté est très joli. 


Par ailleurs, c'est la première fois que je me lançais toute seule dans une fente d'aisance, j'ai donc pris mon temps pour comprendre le mécanisme et la toile m'a bien aidée à tourner et retourner le tissu dans tous les sens pour bien m'assurer de monter l'affaire à l'endroit! Je suis contente d'avoir ré-appris cette technique...


J'ai voulu faire l'ourlet à points cachés, mais même avec une aiguille fine, cela faisait des trous dans la soie, j'ai donc préféré piquer l'ourlet à la machine pour un rendu plus uniforme, quoique moins élégant.

Rien à signaler pour la basque qui nécessite beaucoup de tissu mais qui est très simple à assembler. J'ai fait une finition point bourdon à la surjeteuse ( après avoir quand même demandé à la propriétaire de CB Tissus si c'était une bonne idée ou une hérésie - de la soie, quand même, ce n'est pas tout les jours que j'en ai sous mon pied de biche!). Pour pouvoir placer la ceinture plus facilement, je l'ai pliée et repassée au préalable. Le tissu glissait pas mal son mon pied de biche, certaines coutures ne sont pas droites, je n'ai pas osé défaire de peur d'abîmer la soie... Pour fermer la basque, j'ai utilisé un petit crochet. Je me fais avoir à chaque fois, j'écarte toujours trop chacune des petites pièces, ce qui fait qu'il y a toujours un petit jour disgracieux entre les deux pièces que j'essaie  de joindre...




Un sacré one shot, donc, que cette robe que je n'aurai sûrement pas l'occasion de porter de nouveau : l'essentiel est qu'elle ait plu à la mariée! 
Mazel Tov ma Chérie!


19 mai 2013

S'faire une toile


Je me fais plus souvent une toile au cinéma que dans mon atelier et je sais que c'est un tort... Le problème étant que je ne suis pas patiente pour deux sous et que je me lasse vite, il  y a fort à parier que je m'arrêterais à la toile une fois sur deux... Seulement, pour le mariage d'E., j'ai choisi deux superbes tissus en soie dans lesquels je n'aurais pas pu tailler sans faire une toile au préalable : j'ai bien fait!

J'ai choisi comme d'habitude un modèle Burda (je ne sais coudre que sur Burda, en fait, hem...) : une robe un peu rétro du numéro d'avril  (N° 160 - Avril 3013 - Modèle 116).


J'ai acheté spécialement de la toile chez Natacha Tissus et je me suis mise au travail, deux ou trois semaines avant le D-Day... Je ne suis pas allée au bout de la toile, parce que je n'ai pas eu le temps, il a fallu que je passe rapidement au "vrai" modèle, sous peine de devoir acheter une robe la veille du départ... Toutefois, cette essai m'a quand même permis de remarquer que j'avais monté les plis du devant de la jupe sur l'envers, que je n'arrivais pas du tout à placer les parementures proposées par le patron, que j'avais besoin d'allonger la longueur de la jupe pour qu'elle m'arrive mi-genoux et surtout, que la taille choisie était trop petite!
Et ça, ç'aurait été vraiment catastrophique! J'ai donc posé un biais à la place des parementures, ajouté quelques centimètres de marge de couture quand j'ai taillé dans la soie..

Bref, ma  toute première toile de toute la vie n'est pas finie, elle m'a bien rendu service mais elle ne me servira plus jamais à rien, je ne sais pas quoi en faire du tout, elle est toute orpheline... 
Quelques photos : 




Elle est quand même presque "propre" à l'intérieur, toute surjetée!




Où l'on ne voit pas que les plis sont bien fait parce qu'ils sont sur l'envers... et où l'on voit que la fermeture à glissière n'est pas posée, les parementures du bustier non posées...



Tu sers plus à rien mais quand même, je t'aime bien...
A suivre, la robe finale!