26 mai 2015

Snood rayé



Au lieu de passer 2 heures cet après-midi à faire des cookies que j'aurais irrémédiablement mangés, j'ai choisi une activité manuelle utile : me coudre un snood.

J'ai trouvé l'inspiration il y a trois jours au cou d'une collègue qui portait un snood en jersey kaki agrémenté de dentelle blanche.  L'association m'a tapé dans l'oeil & j'ai gardé l'idée. Je suis passée pas loin de Toto samedi alors j'en ai profité ( je ne vais jamais me servir chez eux habituellement mais je ne voulais pas de tissus onéreux) et j'ai eu un coup de coeur pour ce jersey rayé qui fait mal aux yeux ! J'ai choisi une dentelle stretch blanche pour aller avec (peu de choix en matière de motifs, par contre). 

Pour un premier essai, je me suis contentée de 50cm de chaque, en 150. A mon goût, 170 auraient mieux convenu, pour un snood moins près du cou (ce qui veut dire couper une longueur de 170 au lieu de 50 et se retrouver avec une immense chute ! peut-être une autre fois...) Le snood m'est revenu en tout et pour tout à 6,70€, un prix tout doux pour un essai transformé. 

Pas une grande cousette mais je sais que je la porterai !







J'ai ajouté un croquet argenté que j'avais en stock, parce que j'ai un penchant pour les choses qui brillent :-) 

18 avril 2015

Police, Jo Nesbø



Je devais d'abord lire autre chose -puisque je suis en période de sevrage de polars-mais quand j'ai eu en mains le dernier Nesbø, je n'ai pas pu patienter longtemps. Il est passé devant tous les autres & je l'ai terminé en deux jours. Comme d'habitude, Nesbø ménage son petit suspens jusqu'au bout !
Celui-ci n'est pas trop sanglant par rapport à d'autres mais ça reste noir quand même. Ça m'arrange, je n'aime pas trop quand ça charcle...
Avec l'habitude, il y a certains panneaux dans lesquels je ne suis pas tombée mais je n'ai toutefois pas reconnu l'assassin avant qu'il ne soit dévoilé. J'ai aussi échappé au tout dernier piège du récit, & en bonne interprète que je suis, j'ai pensé tout le long aux traducteurs de Nesbø qui ont dû se creuser les méninges pour choisir précieusement leurs mots pour faire passer les pistes induites par l'auteur, qui joue beaucoup sur les mots ici... 
Un régal pour les fans comme moi !




Quand un policier d'Oslo est assassiné à la date anniversaire et sur les lieux d'un crime non élucidé, cela n'est certainement pas un hasard. Et lorsque deux autres policiers qui ont participé à des enquêtes infructueuses sont tués à leur tour, c'est une évidence : un meurtrier brutal aux méthodes bestiales rôde dans les rues de la capitale norvégienne. 
La police ne dispose d'aucun indice et, pire encore, elle déplore l'absence de son meilleur limier. Mais aujourd'hui, l'inspecteur Harry Hole n'est plus en mesure d'aider ni de protéger quiconque. 
Pendant ce temps, à l'hôpital d'Oslo, un homme gravement blessé est dans le coma. Personne ne connaît son nom. Même les policiers chargés de le protéger n'ont pas le droit d'approcher le patient. S'il reprenait conscience, cet inconnu aurait pourtant bien des secrets à révéler...

10 avril 2015

Où vont les guêpes quand il fait froid ? Pascale Wilhelmy



Ça ressemble à de l'autofiction, c'est très noir, mais plutôt bien écrit, dans mes souvenirs...
Pour autant je n'ai pas adoré ce récit. Trop de drame. C'est vrai que c'est un drame, un drame terrible que de perdre un amoureux & un drame terrible que l’incompréhension face au suicide d'un être cher. Mais il me semble que ce récit tient plus de la complainte que de la transcendance... C'est un beau livre qui laisse de fortes empreintes, mais un peu pénible à lire... je suis mitigée...








Après des années d'errance sentimentale, une femme trouve l'amour auprès d'un homme qui la protégera, enfin. Sept mois plus tard, il s'enlève la vie. Le choc est si brutal qu'elle en perd la voix. Où vont les guêpes quand il fait froid ? raconte sa lente remontée à la surface, vers la lumière, vers ses enfants, ses amis, vers la vie qui continue. Vers le désir, surtout, impérieux, qui refuse d'abdiquer, vers la peau qui guérit.



6 avril 2015

Le cabas bleu



Oups, ça faisait fort longtemps que je devais confectionner un cabas pour mon chéri, d'autant plus que c'est lui qui m'avait dessiné le patron... Ayant passé tout le week-end au lit pour cause d'intoxication alimentaire, j'ai profité d'un regain d'énergie et du soleil magnifique pour ouvrir en grand la porte de mon atelier.
J'ai mis trois fois plus de temps pour coudre les anses que le corps du sac. J'ai cousu la doublure à la main, ce qui m'a également paru longuet...
Je suis sûre qu'il existe une solution plus rapide pour les anses, qui fasse moins de sur-épaisseurs disgracieuses et pénibles, mais je ne l'ai pas encore trouvée...

C'est le même modèle que son grand frère qui a tellement servi qu'il commence à être usé ! !




D'où viennent ces vagues étranges ? Ce tissu est d'un bleu indigo UNI !!! 
Tissus du stock. 

2 avril 2015

Zona frigida, Anne B.. Ragde







4ème de couv ' : Embarquement pour le Spitzberg ! Cette Zona frigida, étendue froide et aride, semble peu propice aux vacances qu'a décidé de s'offrir Bea. A moins que la jeune caricaturiste ne soit venue chercher, entre deux litres d'alcool, une mystérieuse délivrance... La croisière bascule plutôt dans un redoutable huis clos où s'abat, glacial, l'esprit de vengeance."


La 4ème de couv'  ne dit pas grand chose de ce roman que j'ai dévoré en un week-end. Cette virée en bateau dans le Svalbard mêle juste ce qu'il faut de suspens, d'humour, de personnages délicieux et de descriptions des paysages superbes (pas trop longues ni ennuyeuses) pour passer un bon moment de lecture. Bea,  Georg et les autres nous font vivre un délicieux huis clos, mais piquant et drôle, jamais glauque. Je ne trouve pas que s'abat, glacial, l'esprit de vengeance... 


On est bercé par les rencontres avec les fulmars et les ours polaires, par le gîte du Ewa, par les verres de gin et de cognac engloutis & l'on se plaît à espérer que les rencontres miraculeuses deviennent réalité... 

30 mars 2015

En finir avec Eddy Bellegueule, Édouard Louis





J'avais bien envie de lire ce récit. Le témoignage de vie n'est pas inintéressant, mais j'aurais aimé que l'auteur ne s'arrête pas là où il s' est arrêté, j'aurais aimé qu'il raconte le choc des cultures... l'intégration, et peut - être aussi le sentiment de ne jamais être exactement à la bonne place ? 
Je n' ai pas vu de trouvailles littéraires dans ce texte, à part peut - être les paroles rapportés en italique, de façon abrupte à la fois sur la forme et sur le fond. Je ne me suis pas régalée de belle langue, le style semble pour moi sans relief...  Je reste un peu sur ma faim... 
Et je trouve quela fin de la 4ème de couv ' extrapole un peu...Rien dans ce livre n' est théorisé, rien ne dit que le personnage-auteur est sauvé, au moment où l'on tourne la dernière page. Peut - être. ne faut-t-il pas confondre le livre et ce qui en est dit en interview ?

4ème de couv ' : 

Elevé dans une famille ouvrière de Picardie, Eddy ne ressemble pas aux autres enfants. Sa manière de se tenir, son élocution, sa délicatesse lui valent de nombreuses humiliations et injures, tant par ses camarades de classe que par son père alcoolique et sa mère revêche. Lui-même finit par s'interroger sur cette homosexualité dont on le taxe avant même qu'il éprouve le moindre désir. Mais la véritable persécution ne vient-elle pas du conditionnement social ? Il parviendra à s'arracher à cette chape écrasante, qui donne au récit une allure zolienne, et à imposer sa personnalité en poursuivant des études de théâtre à Amiens, loin de l'enfer familial et villageois qu'il a connu. Ce texte, psychologiquement frappant, dresse un tableau saisissant d'un monde populaire brutal et sensiblement archaïque. Mais la finesse de l'auteur, par ailleurs sociologue, resitue dans un contexte social le drame familial qui aurait pu devenir une vraie tragédie individuelle. Comment échapper à la détermination ? Comment chaque être peut-il inventer sa liberté ?

26 mars 2015

Les Particules élementaires, Michel Houellebecq



J' ai fait une crise de complexes avant d'aller parler bouquins avec les amies de mon amie L., traumatisée à l'idée que je n'aurais lu que des polars cette dernière année, ou presque. Du coup, vas savoir pourquoi, je me suis mis en tête que je ne pouvais pas y aller sans avoir lu un livre de Houellebecq. Pourquoi ? N'importe quoi... Cela dit, je l' ai fait pour de vrai. J' ai choisi les Particules élementaires parce que c'est le titre qui m'est venu. 
J' ai bien fait, en réalité : maintenant je sais que je n'aime pas ! 
J'ai trouvé ça glauque, bavard, mal rythmé.  L'auteur tue tous ses personnages iu presque, ça en devient exagéré.

C'est assez rare que je n'aime pas du tout un roman, au pire ils me tombent des mains, ils ne me laissent aucun souvenir... Mais là non, Houellebecq ce sera sans moi ! 


4ème de couv'  :


Michel, chercheur en biologie rigoureusement déterministe, incapable d'aimer, gère le déclin de sa sexualité en se consacrant au travail, à son Monoprix et aux tranquillisants. 
Une année sabbatique donne à ses découvertes un tour qui bouleversera la face du monde. Bruno, de son côté, s'acharne en une quête désespérée du plaisir sexuel. Un séjour au " Lieu du Changement ", camping post-soixante-huitard tendance New Age, changera-t-il sa vie ? Un soir, une inconnue à la bouche hardie lui fait entrevoir la possibilité pratique du bonheur. Par leur parcours familial et sentimental chaotique, les deux demi-frères illustrent de manière exemplaire la société d'aujourd'hui et la quête complexe de l'amour vrai.

8 février 2015

De l'intérêt de faire une toile


Pour une fois, j'ai été raisonnable & patiente : j'ai fait une toile. 
Je voulais une veste chaude et molle, confortable, j'avais donc choisi le modèle 126 du Burda de juin 2011., mais raccourci. 




Grand bien m'en a pris parce que j' ai galéré sur le montage (je n'ai pris qu'un an de cours de couture, il me manque de nombreuses bases + je n'ai aucune vision 3d + je ne comprends pas le Burda = la stratégie de l'échec !) 

J'ai utilisé un tissu improbable de provenance inconnue, de type moche et glissant, me disant que je pourrais l'utiliser comme gilet d'intérieur. 

Je n'aime pas du tout le rendu des manches, trop longues, trop etroites en bas.  L'emmanchure ne "colle"  pas assez au niveau de l'aisselle. 




Je vais changer de modèle, celui- là ne m' a pas convaincue, ce n' est pas ce que je voulais ! 


7 février 2015

Honey Cowl



Ça fait un temps fou que j' avais envie de tricoter ce honey cowl si célèbre. J'ai profité de l'anniversaire d'une amie (certes avec 3 mois de retard) pour me lancer. J'avais peur que ce soit difficile mais il est en fait très facile à tricoter, si simple qu'il en devient monotone au bout de quelques rangs. Ça vaut vraiment le coup de persévérer parce que le rendu est vraiment chouette !





Les couleurs lui vont bien ! 
  Je le tricoterai sûrement à nouveau, peut- être pour moi ?!! 
Laine Katia Merino Aran coloris 41 (?), disons...safran ? moutarde ? 

1 février 2015

Snood toujours



 Après une année 2014 pauvre en créations ( car tournée toute entière vers la création d'entreprise), je reviens avec l'espoir de passer désormais un peu plus de temps dans mon atelier.

En jetant un coup d'oeil sur les billets de l'année dernière, je me rends compte que j'ai bien porté ce que j'ai fabriqué avec une mention spéciale à mon snood fleuri, ma "pelure"  bleue, mon gilet raglan et mes jupes longues. C'est assez encourageant ! Car même si mes réalisations sont simples techniquement, elles ont répondu à mes besoins et mes envies, & surtout, étaient portables ! 

J'espère que cette année je pourrai élever mon niveau technique, que ce soit en couture ou au tricot : je n'ose jamais me lancer, de peur de ne pas savoir, de ne pas y arriver, n'ayant personne pour me montrer.  Il faudra que je contourne cette difficulté ! 

En attendant, un tricot confort en ce début d'année, en guise de cadeau d'anniversaire pour K. : un snood pour lequel j'ai copié le motif d'une écharpe Phildar réalisée il y a plusieurs années.  Je kiffe trop les torsades. J'ai tricoté jusqu'à ce que le snood me semble de bonne dimension pour faire 2 tours, pas trop loin du cou, sans pour autant étrangler sa propriétaire :-) 





Laine Katia, made in spain, qualité Merino aran, coloris 10, aiguilles 5. Il m'a fallu environ 150g de laine. 
(photos pourrites de mon téléphone)