18 avril 2015

Police, Jo Nesbø



Je devais d'abord lire autre chose -puisque je suis en période de sevrage de polars-mais quand j'ai eu en mains le dernier Nesbø, je n'ai pas pu patienter longtemps. Il est passé devant tous les autres & je l'ai terminé en deux jours. Comme d'habitude, Nesbø ménage son petit suspens jusqu'au bout !
Celui-ci n'est pas trop sanglant par rapport à d'autres mais ça reste noir quand même. Ça m'arrange, je n'aime pas trop quand ça charcle...
Avec l'habitude, il y a certains panneaux dans lesquels je ne suis pas tombée mais je n'ai toutefois pas reconnu l'assassin avant qu'il ne soit dévoilé. J'ai aussi échappé au tout dernier piège du récit, & en bonne interprète que je suis, j'ai pensé tout le long aux traducteurs de Nesbø qui ont dû se creuser les méninges pour choisir précieusement leurs mots pour faire passer les pistes induites par l'auteur, qui joue beaucoup sur les mots ici... 
Un régal pour les fans comme moi !




Quand un policier d'Oslo est assassiné à la date anniversaire et sur les lieux d'un crime non élucidé, cela n'est certainement pas un hasard. Et lorsque deux autres policiers qui ont participé à des enquêtes infructueuses sont tués à leur tour, c'est une évidence : un meurtrier brutal aux méthodes bestiales rôde dans les rues de la capitale norvégienne. 
La police ne dispose d'aucun indice et, pire encore, elle déplore l'absence de son meilleur limier. Mais aujourd'hui, l'inspecteur Harry Hole n'est plus en mesure d'aider ni de protéger quiconque. 
Pendant ce temps, à l'hôpital d'Oslo, un homme gravement blessé est dans le coma. Personne ne connaît son nom. Même les policiers chargés de le protéger n'ont pas le droit d'approcher le patient. S'il reprenait conscience, cet inconnu aurait pourtant bien des secrets à révéler...

10 avril 2015

Où vont les guêpes quand il fait froid ? Pascale Wilhelmy



Ça ressemble à de l'autofiction, c'est très noir, mais plutôt bien écrit, dans mes souvenirs...
Pour autant je n'ai pas adoré ce récit. Trop de drame. C'est vrai que c'est un drame, un drame terrible que de perdre un amoureux & un drame terrible que l’incompréhension face au suicide d'un être cher. Mais il me semble que ce récit tient plus de la complainte que de la transcendance... C'est un beau livre qui laisse de fortes empreintes, mais un peu pénible à lire... je suis mitigée...








Après des années d'errance sentimentale, une femme trouve l'amour auprès d'un homme qui la protégera, enfin. Sept mois plus tard, il s'enlève la vie. Le choc est si brutal qu'elle en perd la voix. Où vont les guêpes quand il fait froid ? raconte sa lente remontée à la surface, vers la lumière, vers ses enfants, ses amis, vers la vie qui continue. Vers le désir, surtout, impérieux, qui refuse d'abdiquer, vers la peau qui guérit.



6 avril 2015

Le cabas bleu



Oups, ça faisait fort longtemps que je devais confectionner un cabas pour mon chéri, d'autant plus que c'est lui qui m'avait dessiné le patron... Ayant passé tout le week-end au lit pour cause d'intoxication alimentaire, j'ai profité d'un regain d'énergie et du soleil magnifique pour ouvrir en grand la porte de mon atelier.
J'ai mis trois fois plus de temps pour coudre les anses que le corps du sac. J'ai cousu la doublure à la main, ce qui m'a également paru longuet...
Je suis sûre qu'il existe une solution plus rapide pour les anses, qui fasse moins de sur-épaisseurs disgracieuses et pénibles, mais je ne l'ai pas encore trouvée...

C'est le même modèle que son grand frère qui a tellement servi qu'il commence à être usé ! !




D'où viennent ces vagues étranges ? Ce tissu est d'un bleu indigo UNI !!! 
Tissus du stock. 

2 avril 2015

Zona frigida, Anne B.. Ragde







4ème de couv ' : Embarquement pour le Spitzberg ! Cette Zona frigida, étendue froide et aride, semble peu propice aux vacances qu'a décidé de s'offrir Bea. A moins que la jeune caricaturiste ne soit venue chercher, entre deux litres d'alcool, une mystérieuse délivrance... La croisière bascule plutôt dans un redoutable huis clos où s'abat, glacial, l'esprit de vengeance."


La 4ème de couv'  ne dit pas grand chose de ce roman que j'ai dévoré en un week-end. Cette virée en bateau dans le Svalbard mêle juste ce qu'il faut de suspens, d'humour, de personnages délicieux et de descriptions des paysages superbes (pas trop longues ni ennuyeuses) pour passer un bon moment de lecture. Bea,  Georg et les autres nous font vivre un délicieux huis clos, mais piquant et drôle, jamais glauque. Je ne trouve pas que s'abat, glacial, l'esprit de vengeance... 


On est bercé par les rencontres avec les fulmars et les ours polaires, par le gîte du Ewa, par les verres de gin et de cognac engloutis & l'on se plaît à espérer que les rencontres miraculeuses deviennent réalité...