29 mai 2016

La veste mal-aimée

Un record.  2 ans pour coudre cette veste que je n'ai même pas doublée, juste pour en finir. Jamais atelier n'aura été délaissé si longtemps...  J'ai mis plus de 6 mois avant de me servir de ma toute nouvelle piqueuse, & encore c'était pour un ourlet ou quelque chose dans ce goût-là !

Comme je m'interdis de commencer tout autre projet avant d'avoir terminé l'en- cours & parce que tout ce qui traîne me pollue l'esprit (& aussi parce que je m'étais commandé le patron de la fameuse Macaron de Colette Patterns...) j'ai fini par m'y mettre, en fractionnant, une couture par-ci, une pose de biais par-là... 

Je n'ai pas mis de poches. J' ai renoncé à la doublure parce que je n 'aimais plus cette veste, j' avais l'impression qu' elle serait moche, qu'elle ne m'irait pas... J'ai donc tout terminé au biais, ma technique de triche de feignasse première classe.

Pour la fermer, j'ai choisi un brandebourg.  J'en avais commandé 3 mais après quelques essais j'ai constaté qu'un brandebourg unique placé sous la poitrine lui allait mieux. 

Contre toute attente, elle me va & n' est pas si moche, à condition de remonter une peu les manches.  Peut-être aura-t-elle sa chance !? Elle m'attend au pressing : oublierai-je d'aller la chercher ? 




Burda n°156-Décembre 2012. Modèle 114 en taille 44.