30 mars 2015

En finir avec Eddy Bellegueule, Édouard Louis





J'avais bien envie de lire ce récit. Le témoignage de vie n'est pas inintéressant, mais j'aurais aimé que l'auteur ne s'arrête pas là où il s' est arrêté, j'aurais aimé qu'il raconte le choc des cultures... l'intégration, et peut - être aussi le sentiment de ne jamais être exactement à la bonne place ? 
Je n' ai pas vu de trouvailles littéraires dans ce texte, à part peut - être les paroles rapportés en italique, de façon abrupte à la fois sur la forme et sur le fond. Je ne me suis pas régalée de belle langue, le style semble pour moi sans relief...  Je reste un peu sur ma faim... 
Et je trouve quela fin de la 4ème de couv ' extrapole un peu...Rien dans ce livre n' est théorisé, rien ne dit que le personnage-auteur est sauvé, au moment où l'on tourne la dernière page. Peut - être. ne faut-t-il pas confondre le livre et ce qui en est dit en interview ?

4ème de couv ' : 

Elevé dans une famille ouvrière de Picardie, Eddy ne ressemble pas aux autres enfants. Sa manière de se tenir, son élocution, sa délicatesse lui valent de nombreuses humiliations et injures, tant par ses camarades de classe que par son père alcoolique et sa mère revêche. Lui-même finit par s'interroger sur cette homosexualité dont on le taxe avant même qu'il éprouve le moindre désir. Mais la véritable persécution ne vient-elle pas du conditionnement social ? Il parviendra à s'arracher à cette chape écrasante, qui donne au récit une allure zolienne, et à imposer sa personnalité en poursuivant des études de théâtre à Amiens, loin de l'enfer familial et villageois qu'il a connu. Ce texte, psychologiquement frappant, dresse un tableau saisissant d'un monde populaire brutal et sensiblement archaïque. Mais la finesse de l'auteur, par ailleurs sociologue, resitue dans un contexte social le drame familial qui aurait pu devenir une vraie tragédie individuelle. Comment échapper à la détermination ? Comment chaque être peut-il inventer sa liberté ?

26 mars 2015

Les Particules élementaires, Michel Houellebecq



J' ai fait une crise de complexes avant d'aller parler bouquins avec les amies de mon amie L., traumatisée à l'idée que je n'aurais lu que des polars cette dernière année, ou presque. Du coup, vas savoir pourquoi, je me suis mis en tête que je ne pouvais pas y aller sans avoir lu un livre de Houellebecq. Pourquoi ? N'importe quoi... Cela dit, je l' ai fait pour de vrai. J' ai choisi les Particules élementaires parce que c'est le titre qui m'est venu. 
J' ai bien fait, en réalité : maintenant je sais que je n'aime pas ! 
J'ai trouvé ça glauque, bavard, mal rythmé.  L'auteur tue tous ses personnages iu presque, ça en devient exagéré.

C'est assez rare que je n'aime pas du tout un roman, au pire ils me tombent des mains, ils ne me laissent aucun souvenir... Mais là non, Houellebecq ce sera sans moi ! 


4ème de couv'  :


Michel, chercheur en biologie rigoureusement déterministe, incapable d'aimer, gère le déclin de sa sexualité en se consacrant au travail, à son Monoprix et aux tranquillisants. 
Une année sabbatique donne à ses découvertes un tour qui bouleversera la face du monde. Bruno, de son côté, s'acharne en une quête désespérée du plaisir sexuel. Un séjour au " Lieu du Changement ", camping post-soixante-huitard tendance New Age, changera-t-il sa vie ? Un soir, une inconnue à la bouche hardie lui fait entrevoir la possibilité pratique du bonheur. Par leur parcours familial et sentimental chaotique, les deux demi-frères illustrent de manière exemplaire la société d'aujourd'hui et la quête complexe de l'amour vrai.