30 décembre 2010

Faire & défaire, c'est toujours travailler, ou call me Penelope...


Déjà, le point de riz, c'est long. C'est beau, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus fun.
 Du point de riz sur une écharpe, c'est monotone
 Du point de riz sur une écharpe en laine bleu marine, c'est... là que je me la joue Pénélope. 

Où comment s'apercevoir beaucoup trop tard qu'il y a deux cagades & pas des moindres au début de l'écharpe... A environ 30 et 45 centimètres de haut. Où comment détricoter le tout en disant bye bye au projet suivant.

Où je me dis que c'est bien fait pour moi, je n'avais qu'à regarder ce que je faisais au lieu de regarder des séries, je n'avais qu'à mettre plus de lumières, je n'avais qu'à vérifier.
Mais je la terminerai, ma Pénélope's Scarf à moi!


+

=

Spéciale dédicace à ma WonderSister : faut pas croire, faut être sûre!!!

7 novembre 2010

Une autre paire de manches!



Petite robe noire en jersey recouvert de dentelle, qui sera douillette à souhait pour cet automne et cet hiver. Cousue presque entièrement à la surjeteuse, je l'ai réalisée en quelques heures, quatre heures et demie je crois, découpe de patron comprise.

La robe est pleine de défauts & rien n'est symétrique!

J'ai voulu m'essayer au montage de mancherons. Je ne porte jamais de manches à part celles des pulls et gilets car j'ai trop vite chaud & je trouve que les mancherons sont l' alternative parfaite : ils habillent le bras tout en permettant de rester à l'aise.
Malheureusement, je n'ai jamais appris à monter ni manches ni mancherons & j'ai à moitié improvisé, en jetant un coup d'œil dans un livre, sans toutefois tout comprendre. Résultat : les mancherons sont montés, mais j'aurais tendance à dire que celui de droite est un peu trop bouffant sur moi ( ça fait un peu mémère à mon goût) et surtout absolument dissymétrique.

J'espère qu'elle sera malgré tous ses défauts très confortable à l'usage. Elle descend aux genoux, à porter avec collants ou leggings, elle a la longueur parfaite.





En pied et de loin, on ne voit pas les détails défectueux!




Détail du buste cache-coeur et de la pince poitrine.




Revue de défauts : pinces dissymétriques, couture haut/bas devant qui ne tombe pas en face de  la couture haut/bas dos ( décalage d'environ 1 cm), et manche PAS pareilles.


Patron Burda N°88/avril 2007 modèle 108 taille 42 augmentée.
Mancherons issus du Burda n°99/mars 2008 modèle 109. 
Tissu Mondial Tissus



1 novembre 2010

La Consolante, Anna Gavalda

Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant et qui incarnait pour lui un univers bien différent de sa famille petite-bourgeoise : un univers de folie, de passion, de douceur même, un univers vivant. A l'annonce de cette nouvelle, il bascule dans l'angoisse et le chagrin. Il perd pied. Dans son couple, dans son travail, dans ses certitudes...jusqu'à ce que sa rencontre avec la lumineuse Kate change sa vision du monde.






J'ai bien mis trois mois pour lire les premières 290 pages. Une journée pour lire 345 dernières.
Une très belle deuxième partie, émouvante & drôle. On se demande jusqu'à la fin si ce que l'on souhaite pour les personnages adviendra ou non.

Je n'ai pas vraiment aimé la forme de la première partie & préféré celle plus "traditionnelle" de la deuxième moitié du roman. Les personnages sont hauts en couleurs & l'atmosphère reste longtemps imprimée en soi.

C'est dans la deuxième moitié que l'on retrouve la patte de l'auteur d' Ensemble, c'est tout, que j'avais dévoré sur les berges du lac de Ste Croix, maudissant le camping et l'impossibilité de lire dans une tente le soir sans attirer sur soi des hordes de moustiques.*
On retrouve dans La Consolante des thèmes chers à Gavalda, notamment la vie en communauté, les liens solides recréés dans des familles composées, choisies, des personnages en quête de soi et l'amour que l'auteur éprouve pour ses personnages si imparfaits, si humains.


* De toute façon je suis trop snob pour supporter le camping.

28 octobre 2010

Pantalon droit



Petit pantalon vite fait, parce que y en a marre d'être une gazelle et que d'abord je veux être lion*:
Après deux ratages de pantalons sur les tailles, j'ai changé de modèle, et choisi un pantalon tout droit, pas trop large au genou. Grâce à la surjeteuse, cela va vite, très vite!

Pas de parementure mais du biais vichy noir et blanc, idem pour les ourlets de bas de pantalon. J'adore. Dommage qu'il n'y ait pas plus de biais "intéressants" chez Mondial Tissus (pas envie de faire le tour de la planète pour du biais ni envie de passer commande sur le net pour cela. Peut-être qu'à l'occasion je suivrai la mode et succomberai à l'appel du liberty, en espérant qu'il existe du biais motif mistsy?!)

Seul défaut de ce pantalon (outre le genou quand même pas assez resserré malgré ma retouche) la taille trop haute, ce qui je trouve marque beaucoup plus le ventre qu'une taille basse. ( pour taille basse j'entends basse, mais pas indécente non plus!)

Bref, ma quête de la coupe de pantalon parfaite n'est pas terminée.
En attendant, voilà une nouvelle pièce pour ma garde robe d'automne.



Patron Burda avril 2010.
Tissu, biais et fermeture à glissière Mondial Tissu


* Spéciale dédicace à Céline-Le-Lion

27 octobre 2010

Harry Hole



Pas bons pour mes cernes, mais bons pour mon moral, les romans policiers de Nesbo.
Deux volumes lus l'un après l'autre, mais dans le désordre!
Il va falloir que je me mette à les acheter selon leurs dates de premières parutions, car même si chaque roman peut se lire indépendamment de l'autre, il y a tant de clins d'œil et d'imbrications qu'il serait dommage de passer à coté.

D'abord  L'homme Chauve-souris





Parce qu'une jeune Norvégienne a été sauvagement jetée d'une falaise à l'autre bout du monde en Australie, l'inspecteur Harry Hole de la police d'Oslo est envoyé sur place par une hiérarchie soucieuse de l'évincer.

Ce qui n'aurait dû être que routine diplomatique va se transformer en traque impitoyable au fur et à mesure de meurtres féroces qu'Harry Hole refuse d'ignorer. Autre hémisphère, autres méthodes... Associé à un inspecteur aborigène étrange, bousculé par une culture neuve assise sur une terre ancestrale, Hole, en proie à ses propres démons, va plonger au cœur du bush millénaire. L'Australie, pays de démesure, véritable nation en devenir où les contradictions engendrent le fantastique comme l'indicible, lui apportera, jusqu'au chaos final, l'espoir et l'angoisse, l'amour et la mort : la pire des aventures.
 
 
 
Je ne suis sans doute pas assez rodée ni assez douée pour avoir deviné avant la fin qui était le coupable, ce qui m'a permis de conserver le suspens jusqu'au bout! J'invective à haute voix les personnages pendant la lecture -est-ce grave, docteur? - ce qui me fait penser que je suis captive de l'univers de Harry Hole, inspecteur principal géant, bourru, désespéré & à haute teneur en intuition inside. Un très bon moment de lecture!


Puis Le Bonhomme de neige




Les premiers flocons ont quelque chose de féerique.

Ils rapprochent les couples dans la chaleur des veillées, étouffent les bruits, étirent les ombres et masquent les traces. Dans le jardin familial des Becker, un bonhomme de neige fait irruption, comme sorti de nulle part, sorte de croquemitaine blanc, ses grands yeux noirs braqués sur les fenêtres du salon. Le lendemain matin, la mère a disparu, ne laissant qu'une écharpe rose entourée au cou du bonhomme de neige...
Trop de femmes en Norvège, depuis des années, n'ont plus donné signe de vie dès la première neige. Harry Hole reçoit une lettre qui lui annonce d'autres victimes. D'une sobriété étonnante, l'inspecteur va se retrouver confronté, pour la première fois de sa carrière, à un tueur en série agissant sur son territoire. L'enquête le conduira jusqu'au gouffre de la folie.
 
 
De la même  façon que pour L'Homme chauve-souris, je n'ai pas trouvé le coupable avant que l'auteur  ne dévoile son identité. Ce qui fait que j'ai pu profiter entièrement de tous les rebondissements. Peut-être un peu plus anxiogène* que les précédents, ce volume là est très réussi. Il s'agit du septième volet de la série des enquêtes de l'inspecteur Harry Hole, ce qui me fait penser qu'il me reste de belles heures de lectures devant moi, étant donné que je n'en ai lu que 3...
 
Difficile après ces deux polars de se remettre à un roman plus "classique", sans suspens!

* bon, il faut dire que niveau pétoches, je suis une chochotte...

18 octobre 2010

Petit bonnet simplissime



C'est une toute petite fille dont le baptême avait lieu ce dimanche pour qui j'ai tricoté samedi soir un de mes modèles préférés de bonnet "modèle petit bout". En effet, j'adore la petit pointe formée par le bonnet à son faîte, et la simplicité de la forme. Il est présenté avec des rayures dans le catalogue Tricotez Calin automne-hiver2006/2007 ( modèle N° 23) mais je l'aime tout autant uni.

Réalisé en coloris Mûre, qualité Partner de Phildar (toujours mon obsession du violet, cette saison!). Je trouve ce coloris parfait pour une petite fille sans être cul-cul la praline. Ce n'est pas la laine prescrite, le modèle se tricotant en 3,5. J'ai choisi de faire la taille 3 mois avec des aiguillles 3,5 afin que le résultat taille un peu grand, car la petite n'est pas frileuse, et l'hiver n'est de toute façon pas encore arrivé. Elle pourra le mettre un peu tard, j'espère.





17 octobre 2010

Les Petites Pochettes


C'est une marotte, une manie, un plaisir, j'aime les pochettes. C'est vrai, on a toujours besoin de pochettes, de sous-pochettes, de sous-sous-pochettes!

Ce que j'aime dans les pochettes c'est que c'est facile. C'est les couleurs que l'on assemble. C'est les pois ou les rayures qui sont autorisés. C'est assortir la fermeture à glissière. C'est le coté magique.

Parce que le nez de mon chéri ne supporte pas l'odeur du vernis, ni l'odeur du dissolvant & encore moins l'odeur de la bombe de séchage, je suis reléguée dans mon atelier pour la beauté des ongles! Contrainte et forcée de déplacer "mon matériel", je me dis forcément que la meilleure solution pour réunir tout ça reste la Petite Pochette! 

Hop, un tout petit petit moment derrière la machine une chute de tissu... au hasard... à pois, et hop, je glisse son petit bazar dans une petite pochette jolie.

La pochette petit format me sert à ranger mon Knit pro, parce que la pochette en plastoc reçue avec le kit sentait définitivement trop le plastoc & était trop laide!




J'avoue que je ne me suis pas cassé la tête et que je ne les ai pas doublées, d'où la "mollesse", le manque de tenue du grand modèle... ou peut-être est-ce une excuse toute trouvée pour acheter encore et encore du vernis à ongles, pour remplir la pochette et l'aider à se rigidifier? Hem...

13 octobre 2010

Rattrapage


Je l'ai donc tricoté. Again. C'est vrai qu'on ne s'ennuie pas, grâce à cette construction en trois parties avec des points différents et donc des textures différentes. Toutefois, je n'ai pas envie de le tricoter une troisième fois pour moi, alors que j'avais acheté de la laine ( noire) exprès. Dans un moment peut-être... Pour l'instant je me contenterai de l'apprécier porté par ma savoyarde préférée, en espérant qu'il lui aille!







J'ai trop de cheveux, c'est tout pourri, ça fait une sorte de bosse. A bas les cheveux longs!






9 octobre 2010

Sixteen



Le bonnet de Circé aux Belles boucles, dont le patron est vendu chez Annette Petavy me trottait dans la tête. Je crois que tous les couvre-chefs que j'ai réalisés dernièrement comportent des torsades. Je crois que la torsade est mon point préféré... Cable power!!!

J'ai donc tricoté le Sixteen, nommé ainsi par Circé dont le 16 est le chiffre fétiche, dans la laine achetée sur Laine & tricot, la Suri Merinos coloris "garden" en un week-end, pour me venger du bonnet gris tricoté trop petit.

Je n'ai pas utilisé la laine préconisée et il m'a manqué quelques mètres pour finir exactement comme le modèle le veut, j'ai donc bricolé les dernieres diminutions à ma façon, en faisant plus de diminutions sur moins de rangs.

Le résultat est un bonnet très doux, qui est certainement très chaud mais que je ne peux pas encore étrenner, vu que je suis en tongs un jour sur deux. J'en profiterai quand l'automne sera plus avancé et je ne suis pas si pressée...

La forme est mieux présentée sur la seconde photo mais la couleur sur la première photo est plus proche de la réalité.






25 septembre 2010

Siméon's Baby blanket



Je rêve toujours de baby blanket, y compris pour mon propre canapé, mais quand je constate l'allure à laquelle je les réalise, je me dis ... faut pas rêver!

Cette couverture a été commencée en mai dernier pour la naissance d'un baby arrivé le 25 juillet. 
Oui, nous sommes le 25 septembre, certes. Deux mois plus tard.

Oui mais si je dis que c'est seulement maintenant que le froid fait son apparition,  j'ai bon?

Choix du modèle par la maman dans le magazine vintage "Hors Série Layette Famili, De 0 à 12 mois".







Harmonie des couleurs!

Echec & Maths ...

... ou les perpétuelles erreurs d'adaptation  entre le modèle & la laine...
... ou encore : spéciale dédicace à ma prof de math préférée, avec plein de désespoir dedans...

J'hésite entre deux états d'esprit : Me dire que ce bonnet mignon trop petit pour sa destinataire m'a permis de me faire la main, et d'apprendre à relever les mailles OU me dire que j'ai perdu mon temps et qu'il va falloir que je recommence.

Bon, le fait est que de toute façon, j'ai appris une nouvelle technique ET qu'il va falloir que je recommence. Et cette fois ci, tant pis, ce ne sera pas du doux mérinos, mais de la Partner de Phildar, certes beaucoup moins douce, mais en tricotant avec la laine indiquée dans le patron, j'ai une chance que pour une fois les dimensions correspondent! Non?

Voici le traitre, avec ses maudits 42 cms de tour de tête.



C'est un modèle très agréable à tricoter, je ne redoute pas de recommencer car monté en 3 parties, il n'est pas monotone à réaliser. J'adooooore ( spéciale dédicace again) les torsades et le point de riz!

Modèle Phildar tiré du catalogue "Spécial accessoires" , N°024 hiver 2009.
Laine Mérinos


NB : Qui fait 42 cm de tour de tête, qui??

11 septembre 2010

Hiiiiiiii!!!!( ou le cri de la groupie)


Je me suis lancée cette semaine dans ma première commande de laine sur internet, sur le site Laine & tricot où j'ai choisi:


Un kit Knit pro d'aiguilles circulaires en bois, gentiment offert par mon Chéri qui redoute toujours la panne d'inspiration à l'approche de Noël; qui comprend 4 cables interchangeables de 60/80/100/120 cm et 8 jeux d'aiguilles entre 3,5 mm et 8 mm.





A ce joli cadeau j'ai ajouté trois écheveaux de laine : 2 Cascade Yarns 220 Heathers coloris Vert Anis, dont le rendu n'est pas uniforme mais un peu marbré qui me servira pour un Textured shawl ( le jour où j'aurai fini de comprendre les explications) & 1 écheveau de Suri Mérino coloris "garden", un très joli vert lumineux et profond que je réserve au projet du bonnet de Circé  dont j'ai acheté le patron pour 4,50 € sur le site d'Annette Petavy.




Merci à Kmille pour le conseil

&

Merci  Chéri!

30 août 2010

Deux poi(d)s, deux mesures



Il s'agit du tissu utilisé pour confectionner la turbulette de mon filleul, mais en violet. J'avais très envie d'en acheter sans savoir vraiment comment l'utiliser mais je trouvais ce motif très gai et délicieux pour les yeux.

Je remercie donc ma voisine de m'en avoir offert un coupon avant-hier, grâce auquel j'ai recouvert non pas un, non pas deux, mais trois coussins ( et si j'en avais eu d'autres, j'en aurais recouvert d'autres... c'est grave docteur??).



J'ai aussi recouvert... en fin, j'ai, c'est un bien grand mot... mon Chéri a recouvert la table à repasser suédoise blanche qui se trouve dans mon atelier.
C'est beau.



Tous ces pois dans mon atelier me ravissent la pupille, et je crains que ce ne soit pas terminé... 

Merci Mavoisine & Merci Mon Chéri!!!

15 août 2010

Thank You Guys




Thank you Sister

Thank you Dam


Un Roman russe, Emmnuel Carrère




La folie et l'horreur ont obsédé ma vie. Les livres que j'ai écrits ne parlent de rien d'autre.
Après
L'Adversaire, je n'en pouvais plus. J'ai voulu y échapper.
J'ai cru y échapper en aimant une femme et en menant une enquête.
L'enquête portait sur mon grand-père maternel, qui après une vie tragique a disparu à l'automne 1944 et, très probablement, été abattu pour faits de collaboration. C'est le secret de ma mère, le fantôme qui hante notre famille.
Pour exorciser ce fantôme, j'ai suivi des chemins hasardeux. Ils m'ont entraîné jusqu'à une petite ville perdue de la province
russe où je suis resté longtemps, aux aguets, à attendre qu'il arrive quelque chose. Et quelque chose est arrivé : un crime atroce.
La folie et l'horreur me rattrapaient.
Elles m'ont rattrapé, en même temps, dans ma vie amoureuse. J'ai écrit pour la femme que j'aimais une histoire érotique qui devait faire effraction dans le réel, et le réel a déjoué mes plans. Il nous a précipités dans un cauchemar qui ressemblait aux pires de mes livres et qui a dévasté nos vies et notre amour.
C'est de cela qu'il est question ici : des scénarios que nous élaborons pour maîtriser le réel et de la façon terrible dont le réel s'y prend pour nous répondre.


A la fois quête des origines, carnet de bord, récit d'un fait divers et d'une passion amoureuse, Un roman russe est une œuvre autobiographique dense et captivante. Emmanuel Carrère y restitue avec talent la complexité d'un homme dont la vie ressemble à ses livres. 


J'ai lu un certain nombre de critiques concernant ce « récit autobiographique » et aucune ne semble correspondre à mon sentiment : toutes sont enthousiastes et parfois même élogieuses, alors que je n'ai vu dans ce Roman Russe que vulgarité et autofiction dans le mauvais sens du terme.


Le personnage-auteur manque à mon goût de pudeur, il est vulgaire et son récit est largement pornographique, il nous raconte de façon crue sa petite vie d'écrivain parisien tourmenté et je trouve que son récit ne rejoint jamais la littérature, manque de profondeur et d'intensité, malgré les crises et les meurtres. J'aurais envie d'appliquer à ce Roman Russe l'expression « Il s'écoute parler »...



Les moments qui m'ont plu sont ceux de Kotelnich, en Russie, car j'ai une tendresse particulière pour les pays de l'Est, naturellement.


Suis-je donc la seule à avoir trouvé la présentation de ce désespoir ressassé absolument pathétique? Il y a même des passages  - notamment la fin- avec des longueurs, une conclusion à rallonge qui n'en finit pas de dérouler des sentiments à l'eau de rose -& rien de remarquable en terme d'écriture, pas de trouvailles, rien qu'un journal tout à fait prosaïque...


Je  me demande  s'il  s'agit là de littérature, vraiment...

Je n'ai pas eu de peine à aller jusqu'au bout mais ce n'est pas un livre que je recommanderais.

14 août 2010

Shorts express



Après avoir cousu des rideaux pour l'atelier, ce qui décidément ne me procure aucun plaisir, (grandes longueurs, géométrie sans fantaisie, etc) j'ai taillé vite fait deux petits shorts dans des chutes de lin.

Le résultat est mitigé dans la mesure où le mien est cousu une taille en dessous parce que je n'ai pas vérifié ... {inattention , quand tu me tiens! Spéciale dédicace, Sister  : "faut pas croire, faut être sûre!!"} Quant à celui de mon Chéri, j'ai choisi un lin un peu trop rigide et un peu trop rêche, dont j'espérais qu'il s'assouplirait au lavage, mais que nenni...

Ces "shorts express"  étaient de toute façon destinés à un usage domestique, puisque je ne sors jamais de chez moi sans couvrir si ce n'est mes jambes, au moins mes cuisses, peu importe donc que le mien soit trop petit... On verra si mon Chéri porte le sien...





Je me suis fait plaisir en finissant mon modèle avec un point bourdon à la place de l'ourlet, ce qui n'est pas très adapté à ce modèle, mais j'adooore ce point & je le choisis dès que j'en ai l'occasion.


Le modèle homme n'avait bien sûr pas de ceinture élastiquée à l'origine, mais je voulais que ce soit express et comme plusieurs des shorts que mon Chéri porte pour rester à la maison ont une taille élastiquée.. 
Il est prévu que je prenne un cours pour apprendre à faire un pantalon d'homme avec la ceinture et la fermeture au milieu, j'ai hâte!!



Pour le short homme, j'ai suivi un patron Burda de pantalon que j'ai seulement coupé au genou.
Pour mon short, même patron que le short "mastic".
Tissu et biais  Mondial Tissus et fermeture récupérée sur un pantalon du commerce.

27 juillet 2010

Rue Sans-Soucis, Jo Nesbo



 Rue Sans-Soucis...Drôle d’adresse, lorsqu’on est flic, pour y trouver dans un appartement le cadavre d’une femme avec laquelle on vient de passer la nuit. Surtout lorsqu’on ne se rappelle rien… Harry Hole n’est pas au bout de ses peines. Un braqueur, comme en état de transe, a flingué à bout portant une caissière irréprochable après lui avoir murmuré à l’oreille ce qui aurait pu être des mots d’amour. Hole parle de meurtre, sa hiérarchie d’accident. Tant de gens auraient intérêt à le voir tomber que le flic d’Oslo va devoir de nouveau composer avec la loi pour sauver sa peau comme pour traquer le Mal. Ce qu’il avait flairé sera bien au-delà des apparences. Du pur thriller.

"Du pur thriller",  finalement je n'irais  pas jusque là, mais en tout cas un très bon polar, qui tient en haleine, (attention, à consommer avec du temps devant soi), de ceux que l'on a pas envie de lâcher pour aller dormir ou travailler...
Cela faisait longtemps que j'avais envie de me plonger dans un livre qui me captiverait autant.
Et il est vrai que contrairement à Millenium ou aux Camilla Lacberg , ce volume est très bien traduit , ce qui ne gâche pas le plaisir!
Maintenant, j'ai envie de lire les autres! Je suis contente de l'avoir reçu en cadeau car j'ai l'impression que pour lire de bons gialli, il faut connaitre cet univers. Lorsque je me retrouve devant le rayon de ma librairie, je me trouve fort démunie pour choisir, & ne sais vers quel auteur me tourner. ( Fred Vargas, au boulooooot!!)

Merci à mon amie L. qui me l'a offert pour mon anniversaire et qui pendant que je lisais avidement son roman, a mis au  monde un joli "petit" garçon.

25 juillet 2010

Parure de naissance



Un petit cadeau de naissance pour un petit S. qui devrait naitre d'ici mardi.
Le vrai cadeau de naissance aurait du être une petite baby blanket en mérinos, mais je m'y suis prise trop tard, et les grosses chaleurs m'ont retardée. Elle n'est pas terminée...

Pour patienter, donc, un trio cape de bain- bavoir en coton enduit- bavoir en tissu éponge des IPBB.









Tissus et biais Mondial Tissus.

24 juillet 2010

Turbulette estivale

La maman de mon filleul charmant, Gabinator, m'avait demandé une turbulette d'été.
On peut dire que l'été est bien entamé, mais la turbulette est enfin terminée...

C'est finalement moi qui ai choisi le tissu, car au détour d'une table mon regard a été attiré par un tissu graphique à pois violets et roses sur fond gris, qui m'a tout de suite séduite.
Non point que je sois pour les catégories, mais j'ai trouvé que ces couleurs ne colleraient pas pour mon petit bout ( petit mais costaud, puisque Petit Monsieur s'est lancé dans la marche à 10 mois déjà).

C'est la raison pour laquelle j'ai acquis le fameux tissu, mais dans les tons beige et vert (couleur aimée de sa maman qui adore le kaki). Je l'ai doublée de coton vert, mais n'étant pas douée en calcul, je n'ai pas pris assez de coton, j'ai donc fait un raccord sur la doublure avec du tissu à pois.


J'ai eu aussi un peu de mal, une fois de plus, à monter mon tissu dans le bon sens. Je le déplore très fortement, mais il faut se rendre à l'évidence : je suis une tanche en vision 3D et autres nécessaires inspirations géométriques. Il a suffi d'un peu de patience pour tout remettre dans le bon ordre pour que cela fonctionne!




Les boutonnières n'étant pas une mince affaire, je me suis entrainée plusieurs fois sur une chute avant de me lancer sur la turbulette... Le résultat est mitigé car les boutonnières ne sont pas placées parfaitement, elles sont un peu décalées (cela se voit sur la photo)... A travailler, donc! 



Fais de beaux rêves Gabichou!


Tissus boutons & fermeture à glissière 40 cm Mondial Tissu.
NB : I love my serger...

15 juillet 2010

Pantalon taille basse


Taille Très très basse, même.
Hem.

Le patron est mon patron fétiche décalqué il y a quelques années sur un pantalon du commerce qui avait une ceinture type femme enceinte. Je le refais quelquefois avec la ceinture, quelquefois sans. Sauf que lorsque je décide de ne pas mettre de ceinture élastique, je rallonge de quelques centimètres à la taille... Mais là,  non. Erreur!
A l'essayage, il était effectivement trop taille basse pour que je puisse le porter avec un top : il ne me reste plus qu'à me coudre une tunique, ou un top un peu long qui irait avec!




14 juillet 2010

Short



J'ai eu tellement chaud les dernières semaines que je me suis cousu un short en urgence, dans un tissu extensible de Mondial Tissu, dans une couleur entre le beige et le mastic. 
Il s'agit du modèle 113 du Burda N°115 (juin), sans ceinture, sans poches. Autre modification : je l'ai fait plus long, afin de pouvoir le porter au travail.
J'ai fait une erreur & je n'ai pas voulu découdre, j'ai donc monté la fermeture à droite, ce qui n'est pas pratique : je prends comme repère la fermeture pour m'habiller, or là, comme elle est inversée, j'enfile chaque fois le short à l'envers!!
La ceinture est faite au biais large.
J'ai utilisé ma surjeteuse pour les finitions et le montage, du pur plaisir!



13 juillet 2010

Pantalon Large



Ce modèle de pantalon est issu d'un patron pochette dont je ne me souviens plus la marque, que j'avais acheté pour que ma grand-mère me couse une jupe culotte il y a quelques années, alors que c'était la mode. 

Il est très fluide, agréable à porter et facile à faire. Fermeture à glissière sur le coté, ceinture en biais large et ourlets en biais fin. J'ai pour la première fois utilisé mon pied à fermetures à glissière sur ma piqueuse, et je suis ravie du résultat! J'aurais du me lancer avant! Cela dit cela fonctionne aussi avec le pied classique, c'est juste un peu plus pénible...

Je me suis vraiment appliquée pour les finitions, ce qui a demandé du temps, car je l'ai réalisé avant de recevoir ma surjeteuse.






Je l'ai étrenné au Portugal mais une vieille lisboète me l'a crépi de javel, en tournant autour de moi avec son bidon infernal, alors que j'attendais devant son échoppe qu'elle veuille bien me parler ...




Heureusement, la teinture machine a pris, et les traces ont disparu, je peux de nouveau le porter.
Sauf que maintenant que le thermomètre grimpe à 35°C, il est beaucoup trop épais et chaud!





Tissu : Mondial Tissu, collection 2009, épuisé et non renouvelé : dommage!!!
Biais et fermeture Mondial Tissu.
Teinture noire machine.

12 juillet 2010


Pour le mariage de mes très chers amis D & G, j'ai souhaité me faire une robe colorée, à l'image de celles de toutes les autres sardines présentes. 

C'est un tissu un peu ciré que j'avais choisi chez Mondial Tissu, qui s'est finalement retrouvé sans brillance après un lavage en machine à 30°, ce qui n'était finalement pas plus mal, le tissu ayant gagné en souplesse.

La couleur était parfaitement assortie à mes ongles! J'adore!


Il s'agissait du modèle 106 du Burda n° 12, auquel j'ai ôté les manches. Comme la robe couvrait bien les épaules, je n'ai pas trouvé l'utilité de rajouter des mancherons pour l'habiller.Après avoir tergiversé sur l'utilité de garder le lien qui se noue dans le dos, je me dis que j'ai bien fait de le faire, et que j'aurais même du le rallonger!
Bien sûr, j'ai mis un top sous la robe, le décolleté étant très profond : j'ai assorti le top à mon vernis des pieds, dans les tons d'orange.






 Je me suis appliquée pour les finitions, afin qu'elles soient bien "propres", grâce à la surjeteuse, le rendu est très chouette. Biais pour les manches et le col.
C'est vrai qu'il n'y a que moi qui vois l'intérieur mais cela me plait de savoir que les coutures sont jolies. J'ai profité de la réalisation de cette robe pour tester l'ourlet "bourdon" dont je rêvais depuis longtemps. 
La prochaine fois je serrerai un peu plus le point, mais je suis tout de même satisfaite.



28 juin 2010

Welcome Home


Beaucoup d'émotions aujourd'hui quand j'ai enfin pu manipuler ça :



Au départ je voulais une Brother 3034D ou une Pfaff Hobbylock2.0
Après une mauvaise expérience dans la boutique repère de la ville, je me suis rendue dans une petite boutique excentrée, beaucoup plus confidentielle, où j'ai trouvé des commerçants très professionnels, qui m'ont déconseillé la hobbylock, alors qu'ils sont revendeurs Pfaff, parce qu'ils n'ont pas été satisfaits par ce modèle et qu'ils ne souhaitent pas le commercialiser...

Ils font beaucoup de maintenance sur des machines industrielles (entre autres Marèse) et ont un mécanicien à demeure (C'est Michel, qui m'a formé sur mon bébé pour l'enfilage et les réglages de tension). C'est une petite entreprise familiale, exigeante en terme de qualité, charmante en terme d'accueil, et surtout commerçante, puisque pour mon anniversaire la maitresse des lieux m'a fait une remise de 100 € sur la machine, afin que cela corresponde à mon budget, en se calquant sur la promo de la fête des mères qui datait de 3 semaines en arrière.

Juki est une marque dont j'ignorais jusqu'au nom : Juki fait surtout de la machine industrielle, et quelques familiales. Ce sont des machines robustes, qui se dérèglent peu, qui font un doux bruit, et qui sont très simples à enfiler.
La mienne est le modèle de base, pour des raisons de budget mais surtout pour des questions de simplicité d'utilisation. Je n'ai pas encore le besoin d'utiliser une bête à 5 fils. Ma 4 fils me suffira certainement très longtemps.

J'ai pu enfin la tester cet après-midi, après l'avoir récupérée vendredi matin : réglages un peu difficiles au début, quelques problèmes de désenfilage, mais en gardant mon calme j'ai pu arriver au résultat souhaité. J'ai cousu un pantalon noir en lin (billet à suivre) qui était coupé et attendait son heure, puis j'ai commencé à monter un short, dans un coton beige stretch, ce qui implique changement des réglages et changement des bobines, effectués sans encombres.

Petit à petit je me familiariserai avec mon nouveau jouet & je la maitriserai de mieux en mieux.

En tout cas, les finitions avec la surjeteuse sont plus rapides, plus propres et moins laborieuses,  c'est un vrai plaisir!

Spéciale dédicace à toute ma famille et un grand MERCI de m'avoir permis de concrétiser ce projet mille fois formulé.

27 juin 2010

Une vie, Simone Veil





Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l'étranger; son autobiographie est attendue depuis longtemps. Elle s'y montre telle qu'elle est : libre, véhémente, sereine.






 
J'ai apprécié lire cette autobiographie de Simone Veil, mais si je devais lui choisir un titre, je dirais : "Une vie politique". En effet, passé le récit de l'enfance, très factuel et celui de sa déportation, passage absolument passionnant, on se rend vite compte que Simone Veil ne livrera rien d'elle. 

Tout ce qu'elle met en perspective, sa carrière, ses relations avec les hommes politiques, la façon dont elle s'est retrouvée en charge du dossier avortement (c'est en fait le Président Giscard qui voulait réformer le système et qui l'a choisie pour être le maitre d'œuvre de la réforme!), son engagement sans faille pour l'Union Européenne, tout cela est tout à fait intéressant. 

Un peu "froid" à mon goût, car je m'attendais à trouver dans ce volume des considérations très personnelles sur sa vie de femme, de femme politique, de femme de son époque... en réalité, ni féminisme ni féminité ne transparaissent dans Une vie.

6 juin 2010

Petite attention, grand plaisir


Après mes étiquettes tissées en lettres d'or sur fond blanc, celles tissées en lettres anthracites sur fond gris, en voici de nouvelles aux lettres roses sur fond gris..spécialement commandées pour mon anniversaire par ma sœurette qui avait envie de rose! Une attention qui me fait vraiment plaisir, car rien de tel que d'ouvrir un paquet et y découvrir une surprise qui a été pensée rien que pour soi.






Thank you so much sister
& happy birthday to You!

3 juin 2010

Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi, Katherine Pancol



Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…

Le tourbillon de la vie… Joséphine et Philippe, Hortense et Gary, Zoé et Gaétan, Marcel et Josiane, Henriette et Junior, Shirley… les héros de Katherine Pancol continuent de valser avec leur destin au fil de nouvelles rencontres.



J'avais lu les deux précédents* et j'avais passé de bons moments romanesques, notamment parce que ces trois volumes sont une sorte de saga familiale moderne ( avec des crimes aussi!), que les personnages me plaisaient, avec leur fantaisie.

Avec Les Ecureuils j'ai aussi passé un bon moment mais je me demande tout de même si je ne me suis pas ennuyée à certains moments. Je ne voudrais pas que les personnages deviennent leur propre caricature,  et c'est pourtant l'impression que ça me donne après plusieurs semaines de recul .

J'ai l'impression que je garde moins de "traces" du récit. Pancol fait pourtant vivre des personnages étonnants et charmants, je pense notamment au personnage du Cure-dent, qui est terrible dans tous les sens du terme (Elle vole un mendiant aveugle par avarice!!) 

Il y a aussi ce petit coté "facile" de la narration qui m'agace : les personnages peuvent tout faire & ne sont pas tellement contraints par le principe de réalité, notamment financière, malgré la façon qu'a Joséphine d'avoir les pieds sur terre et de faire ses comptes avec minutie et angoisse. Je pense que cela emmène parfois le roman vers un petit coté cheap qui me déplait.

Je ne sais finalement trop que penser : il me semble qu'il s'agit là d'une lecture "doudou", dans laquelle on s'enroule, en sécurité, bien au chaud avec ses personnages habituel, dans une sorte de familiarité plaisante et rassurante.

Malgré donc quelques réserves, j'ai quand même apprécié cette lecture "facile" si j'ose dire, et je ne boude pas mon plaisir. Je pense même que si l'on retrouve la tribu dans le roman suivant, je le lirai, parce que je suis attachée à cette petite famille.

*Les Yeux jaunes des crocodiles &  La Valse lente des tortues

2 juin 2010

Syngué sabour, Atiq Rahimi



Syngué sabour : n.f. (du perse syngué "pierre" et  sabour "patience") Pierre de patience. Dans la mythologie perse, il s'agit d'une pierre magique que l'on pose devant soi pour déverser sur elle ses malheurs, ses souffrances, ses douleurs, ses misères... On lui confie tout ce que l'on n'ose pas révéler aux autres... Et la pierre écoute, absorbe comme une éponge tous les mots, tous les secrets jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate... Et ce jour-là, on est délivré. 



Si Lucie ne me l'avait pas offert l'année dernière, je pense que rien ne m'aurait poussé à le lire.

Je m'y suis reprise à plusieurs fois pour le commencer, car ce n'était pas le "moment", je n'arrivais pas à l'acceuillir dans mon intimité.

Puis le moment est venu, je l'ai ouvert, l'ai repris et  l'ai lu, étrangère et proche à la fois.

Une belle histoire de femme, très dure, très sobre. Un récit assez brut, sans fioriture, très "animal"-  il y a quelquechose dans ce roman qui ne se laisse pas décrire.

Le résumé ne dit rien de Syngué sabour : il faut le lire pour le connaitre, car je ne sais rien dire de ce tout petit livre, et j'en garde pourtant des images plein la tête, longtemps encore après l'avoir terminé.

26 mai 2010

Bébé génétiquement modifié?


C'est ce que je me demande quand je vois le résultat de ma petite couture une fois de plus destinée à Gabriel ( la session couture spéciale mini-gab se termine sur ce semi-échec) : chez les Intemporels pour bébés, ils doivent avoir de très très grands  bébés : le petit pantalon tout simple que j'ai cousu en 12 mois est tellement grand qu'il serait même trop long pour Chloé, 2ans!!

Je suis un peu fâchée & déçue car je me suis vraiment appliquée - même que my favorite sista a regardé les finitions* et qu'elle m'a dit " woaw, tu as bien progressé!!"- et que le pantalon ne sera peut-être même pas portable...

Enfin, comme le dit mon  Chéri, il vaut mieux qu'il soit trop grand que trop petit.
Vivement les essayages dimanche!!


Lin Mondial Tissus.
* Coutures des jambes "propres", ourlets léchés, un élastique qui ne tourne pas et le tissu bien rabattu, entrejambe qui tombe "pile"!  Tout autant de petits détails réussis qui me font maudire l'indélicate approximation des tailles du patron ...