Gilet raglan

J'ai choisi un gilet qui est en fait un modèle de veste tiré du Burda 155 de novembre 2012. Il s'agit du modèle 102, à qui j' ai destiné une chute de maille, dans laquelle j'avais cousu cette robe,  portée & reportée. Ce modèle est simplissime & mériterait un tissu imprimé ou une fausse fourrure, comme proposé dans le magazine. 

Il me restait trop peu de tissu mais tout de même trop pour le jeter ! J'ai donc essayé de faire rentrer ce gilet dans mon tout petit coupon.  Impossible d'y faire tenir les manches raglan : j' ai donc sorti un autre coupon trop grand-trop petit en jersey. 

Pour habiller un peu le tout, j'ai cousu à la main tout autour de la bordure un ruban décoratif que j'avais dans mon stock. 

Je suis perplexe, je l'ai cousu en 44 et il est trop grand ! 

A porter ceinturé pour une touche de féminité ? 

Snood fleuri

Il me restait une grande chute de tissu après avoir repris ma jupe longue fleurie, je l'ai donc utilisée pour m'en faire un snood.  Je suis dans une phase où j'essaie d'utiliser les chutes immenses qui restent dans mes tiroirs : trop grandes pour être jetées, trop petites pour en faire une cousette, ces coupons dorment dans mes tiroirs et encombrent mon espace & mon esprit ! 

Voilà une première opération optimisation, simplissime & dont le résultat me plaît beaucoup ! 

Dentelle

Quand j'ai feuilleté le Burda de juillet 2014 de ma voisine (oui, c'est très pratique d'avoir une petite voisine qui fait des études de couture : je me sens moins seule quand "j'égare"  mon découd-vite), j'ai tout de suite eu un coup de coeur pour la robe 132.

C'est là que les galères ont commencé... 

Je crois que je n'ai jamais eu autant de soucis pour monter une robe qui a priori est plutôt easy... et à mon avis, tout est parti du fait que je n'ai pas decalqué la bonne taille... 

Il faudra m'expliquer pourquoi tout le monde dit que Burda taille grand et que moi, quand je decalque ma taille dans le commerce, la cousette se révèle trop petite !!! C'est vexant :-)  mais c'est surtout ennuyeux parce que vu le prix total de la robe (une soixantaine d euros), c'eût été dommage de tout jeter au panier. 

J'ai essayé de bricoler un rattrapage qui a fini par créer un décalage dans le dos. Comme j'ai agrandi le buste à la sauvage, j'ai du modifier la partie dentelle aussi. Or je ne suis pas douée pour l'improvisation, j'ai besoin de m'en tenir au patron... 

Cerise sur le pompon, je n'ai pas de pied à fermeture invisible sur ma petite machine sans marque, autant dire que la fermeture n'est pas invisible du tout ! 

Déception donc, le résultat n'étant pas à la hauteur de mon goût pour cet assortiment de tissus et de couleurs. Cela ne m'empêchera pas de la porter, avec un gilet qui me tiendra chaud ET camouflera les défauts ! 

Quelques photos de la bête, dont une de qualité déplorable dûe à un problème de luminosité et au fait qu'elle ait été prise avec mon smartphone... 

Il y a une seule chose dont je suis contente, ce sont les fronces, qui en vrai sont bien réussies. 

Tissus, fil et fermeture à glissière Natacha Tissus. 

C'est pas moi, c'est L!

Oui, je la dénonce, c'est entièrement sa faute ! L m'a offert des livres pour mon anniversaire

& parmi eux : La Cinquième femme, d'Henning Mankell.

C'est un polar suédois. J'ai commencé à lire des polars il y a seulement quelques années... Je ne connais pas bien ce genre, je ne suis peut-être donc pas tous les bons auteurs... Pour moi , un polar est bon quand il n'est pas trop sanglant, avec du suspens mais pas insoutenable, que le personnage principal est très fort et surtout, surtout, quand le polar est bien écrit ! Le fond c'est bien, la forme c'est mieux ! 

J'ai adoré les Fred Vargas, qui sont vraiment bien écrits & dont le personnage récurrent, le commissaire Adamsberg est extrêmement attachant (& super fortiche !).

J'ai dévoré les Jo Nesbo, également formidablement écrits, ( mais quand même assez sanglants pour moi : il me reste le dernier à lire :-)) qui met en scène le commissaire & loser Harry Hole, que j'ai aimé à la folie.

J'ai été prise d'une Harlan Cobenite aigue cet été, mais ça m'est vite passé, je ne suis pas sûre de trouver ces polars extrêmement bien écrits, c'est sûrement une histoire de goût. Par contre j'ai été séduite par les intrigues & j'ai adoré Myron Bolitar & son comparse  Windsor "Win" Home Lockwood.

Me voilà à nouveau prise d'une addiction aux Mankell & son commissaire Wallander. J'ai lu : Meurtriers sans visages, Les Chiens de Riga, La Lionne blanche, Le Guerrier solitaire, La cinquième femme, Les Morts de la Saint Jean, La Muraille invisible. Il me manque l'Homme qui souriait, puis je pourrai attaquer la suite, puisque Linda, la fille de Kurt Wallander, devient l'héroine des polars de Mankell ! 

J'ai donc beaucoup lu, avec avidité ( les polars c'est un peu comme les séries, ça parle à mon coté addict...) mais je n'ai pas fait d'articles de blog. J'en ferai quand je lirai autre chose que des polars ! 

Optimiser

J'aime bien mettre des petits gilets fins, puisque je suis en top à bretelles toute l'année mais que je ne veux pas forcément montrer mes épaules ni mes bras... J'en fais une bonne consommation puisque malgré le filet, le jersey se troue facilement en machine... De plus, j'essaie depuis plusieurs mois de ne plus faire d'achats vestimentaires et chaussures made in China et autre Bangladesh, privilégiant si ce n'est le Made in France, du moins le Made in Europe. Or ce genre de "pelure", je n'en ai pas trouvé made in Europe...

Je voulais donc, depuis la réalisation de ma longue jupe bleue, (que j'ai beaucoup portée), utiliser le tissu qui me restait pour faire une pierre, deux coups : des économies, puisque je ne rachète pas de tissu pour ce nouvel ouvrage, ainsi que du destockage. J'ai traîné un peu, puis je m'y suis mise ce matin & en deux heures j'avais mon petit gilet, pour lequel j'ai repris un patron déjà testé. C'est pas fun mais c'est plus sûr, plus pratique, plus rapide...

J'avais envie de manches courtes & ça tombe bien vu que je n'aurais pas eu assez de tissu pour des manches longues :-)

Tout a été réalisé à la surjeteuse, sauf deux pinces cousues à la piqueuse... 

Bien sûr la couleur n'est pas réaliste, comme d'habitude, en vrai c'est du bleu électrique...

Une fois terminé, j'étais contente comme une gosse, à la fois d'avoir enfin fabriqué cette petite chose de mes mains - surtout un ouvrage "du quotidien"- & de ne pas avoir gâché un grand coupon comme celui qui restait de la jupe...Il n'encombrera pas mon atelier & c'est rare que je puisse faire quelque chose avec des chutes... le reste de mes chutes s'entasse sans que les coupons soient jamais réutilisables, malheureusement !

 J'espère le porter, au même titre que mes jupes longues, dont je disais tout à l'heure que je les avais bien mises cet été... Au tout début de mon parcours de cousette amatrice, il y a 7 ans, je ne portais pas plus de 50 % de ce que je cousais : la tendance s'inverse !

Leafy baby blanket

Pour la naissance d'un babyboy cette fois, je me suis dépêchée de tricoter une baby blanket et de coudre 2 petits bavoirs tout simples.  J'aurais aimé couvrir le petit A. de cadeaux mais pas assez de temps pour tout faire...  La couverture est un peu petite,  mais j'aime bien le motif. Si je la refaisais, je choisirais un fil plus gros et j'ajouterais au moins deux motifs en largeur et en longueur.  Peut-être même plus...

J'ai utilisé une laine Katia hyperdouce : la Merino aran, qui contient 52% de laine & 48 % d'acrylique.  Le coloris est un numéro, dommage, moi j'aime bien quand les coloris ont un nom !  (C'est le 10) Elle est fabriquée en Espagne. 

Le patron : Leafy baby blanket,  de Leyla Alieva. 

Jupes longues

A partir du moment j'ai vu cette jupe longue en jersey vert "Brésil" sur J., l'obsession ne m'a pas quittée ! 

J'ai épluché mes Burda et j'ai trouvé un modèle de jupon dans le magazine  de septembre 2011. Le modèle 142 était proposé en 44/46, ce qui m'a semblé parfait pour ma taille. 

Malheureusement, c'est un jupon un peu trop bouffant qui était proposé et qui n'est pas fait pour arranger la silhouette au niveau de la taille. Ca bouffe trop ! 2.30 m de tissu froncé à la taille, c'est un peu too much.

J'ai rectifié à la deuxième jupe, pour laquelle j'ai coupé seulement 1.40 m. A l'essayage, je me suis sentie moins volumineuse et plus à l'aise dans cette dernière. Dommage pour la première, dont j'adore le tissu et le motif fleuri et coloré... J'essaierai de la porter quand  même (et pourquoi pas la reprendre le jour où j'aurai le courage ?).

Heureusement que je n'ai pas écouté les consignes en matière d'élastique, vu qu'ils préconisaient un élastique d'1 cm seulement ! Effet Bibendum garanti... J'ai préféré utiliser de l’élastique de 3 cm de large pour un effet moins bouffant. 

Ca a quand même été un jeu d'enfant, surtout avec la surjeteuse, de confectionner ces deux jupettes qui apporteront une touche de féminité dans ma garde-robe estivale, qui comme tous les ans et à l'inverse de l'hiver, royaume de la robe, laisse la part belle aux pantalons. 

En vrai il s'agit d'un jersey bleu électrique/bleu dur, mais avec le flash, les couleurs sont avalées...

Tissus et élastique : Natacha Tissus Berriat. 

Baby girl

Pour un petit baby-girl de notre entourage, j'ai cousu sur commande des parents un tapis de lange nomade. Puis j'en ai cousu un deuxième, pour remplacer le premier quand il sera à la lessive. Je les ai fait à l'identique, puisque j'avais trop de tissu... A cela j'ai rajouté une grande pochette, assez grande pour mettre deux ou trois couches et les petits flacons qui vont avec... Ca peut servir, quand on ne veut pas s'encombrer du sac à langer, quand les petits ont déjà quelques mois et besoin de moins de bazar en tout genre : on glisse tout dans le sac à main, et hop!

J'ai voulu matelasser la partie repose-tête pour que ça fasse joli, mais malgré les deux épaisseurs de polaire à l’intérieur, ça "écrase" la matière et "aplatit" le tout... Dommage! C'est joli mais moins moelleux!

Le Collier de la Reine, Alexandre Dumas

J'ai mis des semaines à lire Le Collier de la Reine, épuisée par le travail et les journées d'hiver. Mais je l'ai aimé, autant que j'avais aimé Les 3 Mousquetaires. C'est romanesque et tellement bien écrit... J'adore la richesse de la langue de Dumas, jamais ennuyeuse ni ampoulée, les descriptions ne sont pas longues ni fastidieuses; on va de rebondissements en rebondissements... Je trouve que la lecture de ses romans  s'apparente à du divertissement de très grande qualité. Environ 800 pages de plaisir! Marie-Antoinette et sa cour, Mme de La Motte, le cardinal de Rohan, Cagliostro, Oliva, Philippe de Taverney et Olivier de Charny nous font vivre d'incroyables intrigues, toutes plus humaines les unes que les autres. Ce volume fait partie d'une série que je n'ai pas prise au début, mais je suis en tout cas curieuse de connaitre le devenir de la Comtesse de Charny!

1784. Un fabuleux collier de diamants se trouve être l'instrument de la fin du règne de Louis XVI.

Marie-Antoinette, reine de France, affronte Jeanne de la Motte une intrigante aventurière.Bien plus qu'un roman d'aventures, Dumas décrit les prémices de l'une des plus célèbres pages de l'histoire de France : la Révolution. 

Bricolettes

Pour un ami dont la tablette était orpheline de housse, une petite pochette toute douillette. Un tissu texturé pour le décor & de la polaire pour la doublure, pour un effet "amorti" & pour la douceur de la matière qui ne rayera pas l'écran. Note pour plus tard, si besoin : j'ai utilisé une fermeture à glissière de 30 cm.

Autre bricolette du week-end, je me suis attaquée à l'ourlet d'un pantalon acheté en toute fin de soldes qui attendait sagement devant ma piqueuse que son heure vienne. Mais l'esprit dans lequel je me trouve ces derniers temps - prendre mon temps, essayer même si j'ai peur de ne pas y arriver, me documenter pour pallier mon ignorance d'un certain nombre de techniques basiques, tester- m'a poussé à essayer de faire un ourlet invisible à la machine! Ce qui signifie :  ouvrir le livret de la piqueuse.  J'ai donc ouvert le mode d'emploi, cherché le point, récupéré le bon pied, puis j'ai regardé "un certain nombre de fois" la vidéo de Thread and Needles avant de m'entraîner sur des chutes de jean avec du fil jaune, pour bien comprendre le mécanisme. Subtilité, j'écris ton nom....

Puis j'ai arrêté de tergiverser et j'ai ourlé mon pantalon.

 Ça a fonctionné, mais je suis moyennement convaincue par l'invisibilité de l'ourlet invisible à la machine. Pour avoir un ourlet vraiment invisible, rien ne vaut la couture à la main! Cela dit je n'avais pas besoin que mon ourlet soit invisible, c'était juste pour apprendre! Petit à petit, j'espère me perfectionner et prendre du temps pour me remettre à coudre mes vêtements. Yallah!

Bonnet Terre

Pour Camille. J'ai tardé, tardé... Je voulais utiliser cette laine dont j'adore la couleur, ce marron un peu taupe, doux... mais elle se tricote en 8!! Pas facile de trouver un bonnet tricoté avec cette taille d'aiguille, j'ai donc fini par taper dans le Grand Go*gle Images  "bonnet homme aiguille 8". J'ai trouvé un modèle sur cette page, et j'ai attaqué tout de suite. 

Il est très rapide à tricoter, et je l'ai essayé, très confortable à porter. Camille ayant une tête moins large que la mienne , j'espère que le bonnet ne sera pas trop grand... 

J'ai beaucoup hésité pour le pompon, j'ai donc suivi les conseils de mon mari, je l'ai juste noué, en attendant qu'il choisisse s'il préfère le garder ou l'ôter. 

Photos un peu pourries ;-)

Bonnet en jersey envers, laine Arctique de Pingouin, une pelote coloris Terre (68 mètres).

Pour aller plaider...

Je sens que je vais beaucoup porter ce gilet fluide en jersey, malgré son petit air "je vais plaider" ou "je vais à ma remise de diplôme dans une université des USA". J'ai pris un risque, je n'avais plus assez de tissu pour faire des manches longues & j'ai hésité entre plusieurs modèles de manches courtes à lui adjoindre. J'ai choisi un modèle de manches sur lequel j'avais flashé, mais je n'ai pas pu les monter exactement comme elles auraient du l'être. De plus, le coté "toge" du gilet amplifie l'effet des manches alors que sur une robe simple, l'effet robe d'avocat serait moindre voire nul... Ce n'est pas pour rien que sur le magazine ils présentent une robe simplissime sans fioriture pour mettre les manches en valeur...

Cela dit, je ne regrette pas car,  malgré ce petit défaut qui n'en est peut-être pas un - après tout, on portait bien des épaulettes lors d"une certaine décennie!- j'adore ce gilet, dont le jersey est d"une excellente qualité. a l'air d'une excellente qualité mais bouloche déjà un peu après 2 lavages... Je l'avais acheté il y a fort longtemps chez Mondial Tissus & j'en avais également pris un coupon en gris, flairant que cette qualité à ce prix-là dans ce magasin, c'était un bon plan. Le gilet est un peu "lourd" sans être empesé, et surtout il est d'une douceur et d'une châleur délicieuses. C'est un peu un gilet doudou. Du coup je l'ai porté une fois sans ceinture & deux fois ceinturé juste sous la poitrine : j'ai bien aimé la deuxième façon de le porter, c"est confortable!

La vraie couleur est celle de cette dernière photo, mon violet préféré, ni trop rouge ni trop bleu, doux...

J'ai tout surjeté pour ne pas avoir à faire d'ourlet qui "alourdisse" et aussi, j'avoue, parce que j'aime le point bourdon et que ça va plus vite à la surjeteuse! J'ai utilisé mon mannequin pour comprendre le montage, qui bien qu'ultra simple m'a laissée perplexe quelques jours & pour monter les manches. C'est vraiment très pratique! Merci la famille de me l'avoir offert il y a quelques années!

Ce modèle est issu du Burda 133, janvier 2011 pour le corps du gilet, modèle 126 en taille 44 ( j'aurais du choisir la taille 42) et du Burda 148, avril 2012 pour les manches, modèle 115 en 44 également.

Col pour petit cou

J'avais déjà tricoté ce col issu du catalogue phildar n°40, collection enfant automne-hiver de 4 à 16 ans. Il s'agit du modèle 2, que je n'ai pas tricoté en Rapido comme préconisé mais en laine mérinos des "Textiles de la marque" que j'achète une bouchée de pain chez la petite marchande rue Sermorens à Voiron. Le mérinos, c'est plus doux! Mais cette laine est très fine, je l'ai donc triplée pour cette deuxième édition de ce col bien pratique à l'école. C'est une commande de la maman qui m'a soufflé que le petit -plus si petit- M. préférait le bleu entre toutes les couleurs. J'ai choisi un bleu canard, ou alors pétrôle? Avec un bouton en bois parce que les boutons en bois c'est beau. 

Je regrette que le résultat soit si "carré" , j'aurais préféré un arrondi à ces arrêtes, mais je ne sais pas inventer, faire à mon gré, je dois suivre le modèle...

La couleur n'est pas du tout fidèle!

Pochettes cadeaux

Heureusement que ce blog n'est qu'un carnet qui  me permet de garder une trace de ce que je fabrique, parce que ce n'est pas en cousant presqu'exclusivement des pochettes pour des cadeaux, des cols et des bonnets que je ferais de l'audience...

Encore une fois, donc, une paire de pochettes pour une paire de frangines, pour un petit cadeau de Noel pratico-pratique. C'est à dire qu'il faut bien mettre notre make-up quelque part, & nos pinceaux, & nos... bref, on a toujours besoin d'une pochette pour y ranger quelque chose! Moi-même je me dis quelquefois que j'aurais bien besoin d'une pochette!

Pour la petite : 

Pour la grande :