2 juin 2010

Syngué sabour, Atiq Rahimi



Syngué sabour : n.f. (du perse syngué "pierre" et  sabour "patience") Pierre de patience. Dans la mythologie perse, il s'agit d'une pierre magique que l'on pose devant soi pour déverser sur elle ses malheurs, ses souffrances, ses douleurs, ses misères... On lui confie tout ce que l'on n'ose pas révéler aux autres... Et la pierre écoute, absorbe comme une éponge tous les mots, tous les secrets jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate... Et ce jour-là, on est délivré. 



Si Lucie ne me l'avait pas offert l'année dernière, je pense que rien ne m'aurait poussé à le lire.

Je m'y suis reprise à plusieurs fois pour le commencer, car ce n'était pas le "moment", je n'arrivais pas à l'acceuillir dans mon intimité.

Puis le moment est venu, je l'ai ouvert, l'ai repris et  l'ai lu, étrangère et proche à la fois.

Une belle histoire de femme, très dure, très sobre. Un récit assez brut, sans fioriture, très "animal"-  il y a quelquechose dans ce roman qui ne se laisse pas décrire.

Le résumé ne dit rien de Syngué sabour : il faut le lire pour le connaitre, car je ne sais rien dire de ce tout petit livre, et j'en garde pourtant des images plein la tête, longtemps encore après l'avoir terminé.

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