3 juin 2010

Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi, Katherine Pancol



Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…

Le tourbillon de la vie… Joséphine et Philippe, Hortense et Gary, Zoé et Gaétan, Marcel et Josiane, Henriette et Junior, Shirley… les héros de Katherine Pancol continuent de valser avec leur destin au fil de nouvelles rencontres.



J'avais lu les deux précédents* et j'avais passé de bons moments romanesques, notamment parce que ces trois volumes sont une sorte de saga familiale moderne ( avec des crimes aussi!), que les personnages me plaisaient, avec leur fantaisie.

Avec Les Ecureuils j'ai aussi passé un bon moment mais je me demande tout de même si je ne me suis pas ennuyée à certains moments. Je ne voudrais pas que les personnages deviennent leur propre caricature,  et c'est pourtant l'impression que ça me donne après plusieurs semaines de recul .

J'ai l'impression que je garde moins de "traces" du récit. Pancol fait pourtant vivre des personnages étonnants et charmants, je pense notamment au personnage du Cure-dent, qui est terrible dans tous les sens du terme (Elle vole un mendiant aveugle par avarice!!) 

Il y a aussi ce petit coté "facile" de la narration qui m'agace : les personnages peuvent tout faire & ne sont pas tellement contraints par le principe de réalité, notamment financière, malgré la façon qu'a Joséphine d'avoir les pieds sur terre et de faire ses comptes avec minutie et angoisse. Je pense que cela emmène parfois le roman vers un petit coté cheap qui me déplait.

Je ne sais finalement trop que penser : il me semble qu'il s'agit là d'une lecture "doudou", dans laquelle on s'enroule, en sécurité, bien au chaud avec ses personnages habituel, dans une sorte de familiarité plaisante et rassurante.

Malgré donc quelques réserves, j'ai quand même apprécié cette lecture "facile" si j'ose dire, et je ne boude pas mon plaisir. Je pense même que si l'on retrouve la tribu dans le roman suivant, je le lirai, parce que je suis attachée à cette petite famille.

*Les Yeux jaunes des crocodiles &  La Valse lente des tortues

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