1 novembre 2010

La Consolante, Anna Gavalda

Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant et qui incarnait pour lui un univers bien différent de sa famille petite-bourgeoise : un univers de folie, de passion, de douceur même, un univers vivant. A l'annonce de cette nouvelle, il bascule dans l'angoisse et le chagrin. Il perd pied. Dans son couple, dans son travail, dans ses certitudes...jusqu'à ce que sa rencontre avec la lumineuse Kate change sa vision du monde.






J'ai bien mis trois mois pour lire les premières 290 pages. Une journée pour lire 345 dernières.
Une très belle deuxième partie, émouvante & drôle. On se demande jusqu'à la fin si ce que l'on souhaite pour les personnages adviendra ou non.

Je n'ai pas vraiment aimé la forme de la première partie & préféré celle plus "traditionnelle" de la deuxième moitié du roman. Les personnages sont hauts en couleurs & l'atmosphère reste longtemps imprimée en soi.

C'est dans la deuxième moitié que l'on retrouve la patte de l'auteur d' Ensemble, c'est tout, que j'avais dévoré sur les berges du lac de Ste Croix, maudissant le camping et l'impossibilité de lire dans une tente le soir sans attirer sur soi des hordes de moustiques.*
On retrouve dans La Consolante des thèmes chers à Gavalda, notamment la vie en communauté, les liens solides recréés dans des familles composées, choisies, des personnages en quête de soi et l'amour que l'auteur éprouve pour ses personnages si imparfaits, si humains.


* De toute façon je suis trop snob pour supporter le camping.

1 commentaire:

  1. Je reviendrai vers cet article dans quelques semaines, ou quelques mois ou quelques années, quand ce livre que j'ai moi aussi sur mes étagères trouvera le temps de me séduire (ou pas) ...

    En attendant, je t'embrasse bien fort parce que ça, au moins, je prends le temps de le faire !

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