19 août 2012







Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants.
On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. 


La Couleur des sentiments, c'est un vrai coup  de coeur pour moi. Je l'ai lu parce qu'on me l'a conseillé. Je ne l'aurais jamais choisi de moi-même, influencée par l'idée que le propos du roman était éculé... Comme je ne regrette pas cette lecture! Ce que je regrette, c'est d'avoir du refermer le livre, parce que je l'avais terminé... La Couleur des sentiments, c'est le genre de roman dont je dis à mes amies "il faut absolument que tu lises ça!" sans rien raconter du tout! Juste, un roman à lire absolument! Il est très bien écrit, les différents registres de langue sont maniés avec habileté, le récit est bien construit, sans longueurs, ménageant le suspens. J'ai adoré Aibileen, Minny et Skeeter, j'ai adoré Miss Celia et ses pulls trop moulants, j'ai craint, j'ai ri, été émue, en colère, soulagée. Un grand roman féministe!

2 commentaires:

  1. Ce roman c'est également mon coup de coeur 2012, le livre qui me donnait envie de revenir chez moi pour m'y replonger. Ca n'arrive pas si souvent que ça, en ce qui me concerne. Ca fait plaisir de voir que nous partageons ça, même à quelques kilomètres de distance !

    RépondreSupprimer
  2. Je n'ai même pas envie de voir le film, enveloppée dans mes propres images mentales!

    RépondreSupprimer