29 avril 2011

Le Monde Selon Garp, John Irving



« Jenny Fields ne veut pas d’homme dans sa vie, mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d’écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux marie et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n’est jamais loin…Un livre culte, à l’imagination débridée, facétieuse satire de notre monde. »




Je devais tout d'abord lire Une prière pour Owen, mais il n'en restait plus dans les rayons de la librairie. Comme je ne suis pas patiente, je m'étais laissée guider par la libraire qui me conseillait ce roman-ci, qu'elle  avait personnellement préféré.

Après Mrs Dalloway, ce fut une deuxième lecture fastidieuse : Le Monde selon Garp m'a laissée perplexe jusqu'à la 399 ème page! Il ne se passe en effet pas grand chose dans la première moitié du roman, que j'ai mis des semaines à lire, puis un élément perturbateur intervient & le roman change de rythme. Je l'ai terminé en quelques jours, sans m'endormir après quelques pages, ce qui arrivait systématiquement pour la première partie, qui était un peu ennuyeuse ( je pense que la forme sert le fond dans cette première moitié).

Je ne regrette pas de l'avoir lu, mais je reste toutefois perplexe devant cet objet littéraire  : j'en ai beaucoup aimé l'écriture, avec sa pointe de désuétude quelquefois séduisante, ainsi que les personnages "hauts en couleurs", comme on dit. Pourtant, le recit m'a plongé dans une sorte d'étrangeté, et je comprends mieux en refermant le volume, les qualificatifs "imagination débridée, facétieuse satire" de la quatrième de couv'.

Il me semble que The world according to garp est un morceau de bravoure étrange et rocambolesque, un univers à lui tout seul, une étrange façon de voir le monde.

1 commentaire:

  1. C'est drôle, je l'ai lu il y a quelques année et j'en ai fait la même analyse. Ce n'est pas désagréable à lire, l'écriture est vraiment fine ... mais putain c'est long !
    En ce moment je lis "30 ans et des poussières" de Jay Mc Inrey : le new york des 80's, des trentenaires désabusés ... je suis fan !
    bisous ma belle

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