17 mai 2012

A la recherche du temps perdu, Marcel Proust



Il y a presque un an à l'occasion de mon anniversaire, j'ai reçu ça : 





Je  viens de le terminer. J'ai mis moins de temps pour lire la deuxième moitié du volume : un mois, contre 8 mois pour lire le début! Je n'ai rien lu pendant un an, à part "Mon" Proust, ne voulant pas que d'autres séduisants ouvrages ne me détournent de lui...

Je suis bien contente d'avoir lu ce premier volume de La Recherche en Bibliothèque de La Pléiade chez Gallimard, parce que j'aime le papier tout fin et tout doux de ces beaux livres. Je ne lirai pas la suite, je ne suis définitivement pas une "Proustophile". Il me semblait important dans ma carrière de lectrice de me confronter au monument, d'en connaitre intimement les accents, mais je me suis beaucoup ennuyée au contact du narrateur, Marcel. Je ne nie pas la grande qualité de l'oeuvre, je me suis beaucoup amusée sur certains passages, Marcel Proust a le grand talent de savoir décrire avec  minutie & finesse les sentiments, sensations & émotions des humains, on se surprend à penser souvent, au détour d'une période " mais oui, moi aussi, tout à fait!". 

Toutefois, les personnages masculins m'ont particulièrement ennuyée! " Swann, je t'avais dit de lâcher l'affaire avec Odette!" ( oui, je parle à des personnages imaginaires dans ma tête, j'ai le droit). Trop de romantisme pour moi! Marcel, le narrateur, a l'esprit trop largement torturé! Les puristes vont capoter, mais il est quand même gnan-gnan, Marcel... J'ai préféré les passages où je trouvais - un peu - d'action ou les passages où les caractères des personnages étaient décrits. Globalement j'ai trouvé les personnages imbuvables. 

Ne parlons pas des descriptions, que j'ai parfois suivi "en travers". Je ne suis pas faite pour lire des romans descriptifs, de quelqu'auteur que ce soit, par ailleurs, car je n'y suis pas sensible, je n'ai pas l'âme rêveuse... J'ai donc vraiment achoppé sur le premier texte de La Recherche, Combray, & j'ai largement souffert au moment où Marcel est en adoration devant ses aubépines... ce qui explique en partie le temps honteux que j'ai mis pour lire 630 petites pages.

Je suis - n'étant pas à une contradiction près - très heureuse d'avoir lu cette première partie de La Recherche, un peu frustrée de ne pas connaitre la suite, mais je préfère reprendre ma liberté de lectrice pour me plonger dans quelques nouveaux opus, avant peut-être de me plonger, folie?, dans le Journal de Virginia Woolf...

Merci chère L de m'avoir fait ce beau cadeau!! 


Petit clin d'oeil aux cousettes : J'ai trouvé un lien entre "Mon" Proust et l'autre objet de ce blog : 
"Au lieu des belles robes dans lesquelles Mme Swann avait l'air d'une reine, des tuniques gréco-saxonnes relevaient avec les plis des Tanagras, et quelquefois dans le style du Directoire, des chiffons liberty semés de fleurs comme un papier peint."


Pour information le premier tome de La Recherche en Pléiade s'arrête à  A l'ombre des jeunes filles en fleur - Autour de Mme Swann. 



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