20 mai 2013

Une idée fixe


Tout juste revenue de chez le pressing : la robe en soie!

J'aurais pu aller en boutique, j'avais bien envie de m'acheter une robe M*noukian, mais j'ai finalement choisi de réaliser moi-même ma robe "cocktail" pour le mariage d'une amie chère à mon coeur. ( Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?!)

J'ai mis des jours et des jours pour trouver un tissu coup de coeur! J'hésitais entre deux couleurs flashy, vert, ou bleu roi, finalement j'ai pris les deux! C'est chez CB Tissus à Grenoble, place Sainte Claire, que nous avons toutes les trois choisi ces superbes tissus auxquels les photos ne rendent bien sur pas hommage... De la soie superbe, verte pour la robe, verte et bleue pour la basque aux accents impressionnistes. Le coup de Coeur! Et le coup au coeur aussi, parce qu'il ne restait qu'1, 30 de soie verte! Les gentils propriétaires m'ont proposé de partir avec le coupon (contre un chèque de caution) afin que je puisse vérifier si toutes les pièces de mon patron rentraient dessus. Quel soulagement de constater que oui! Je suis retournée dès le lendemain chercher la soie assortie pour la basque et je me suis mise au travail. 




( Le jour J, j'ai couvert mes bras d'une étole en organza ton sur ton. J'ai acheté un coupon d'organza que j'ai ourlé, et le tour était joué!)

J'ai choisi un patron Burda pour la robe, in extremis, puisque c'était le magazine du  mois en cours qui proposait exactement ce que j'imaginais : Burda N°160 - avril 2013, modèle 116, taille 44 augmentée en largeur de hanches. 
Pour la basque - en fait, je voulais absolument une basque, c'était ça, l'idée fixe, plus encore que la couleur ou que la matière- j'ai choisi le patron Butterick, N° B5811, trouvé chez Natacha Tissus. 

Il ne me restait plus beaucoup de temps pour finaliser le tout et contrairement au moment de la toile, qui se comportait très bien, l'une des bretelles a twisté... Malheureusement, je n'avais plus assez de temps et plus du tout de tissu pour arranger ça...

J'ai beaucoup aimé la forme du bustier, malgré le souci de la bretelle qui glisse, le "coeur" du décolleté est très joli. 


Par ailleurs, c'est la première fois que je me lançais toute seule dans une fente d'aisance, j'ai donc pris mon temps pour comprendre le mécanisme et la toile m'a bien aidée à tourner et retourner le tissu dans tous les sens pour bien m'assurer de monter l'affaire à l'endroit! Je suis contente d'avoir ré-appris cette technique...


J'ai voulu faire l'ourlet à points cachés, mais même avec une aiguille fine, cela faisait des trous dans la soie, j'ai donc préféré piquer l'ourlet à la machine pour un rendu plus uniforme, quoique moins élégant.

Rien à signaler pour la basque qui nécessite beaucoup de tissu mais qui est très simple à assembler. J'ai fait une finition point bourdon à la surjeteuse ( après avoir quand même demandé à la propriétaire de CB Tissus si c'était une bonne idée ou une hérésie - de la soie, quand même, ce n'est pas tout les jours que j'en ai sous mon pied de biche!). Pour pouvoir placer la ceinture plus facilement, je l'ai pliée et repassée au préalable. Le tissu glissait pas mal son mon pied de biche, certaines coutures ne sont pas droites, je n'ai pas osé défaire de peur d'abîmer la soie... Pour fermer la basque, j'ai utilisé un petit crochet. Je me fais avoir à chaque fois, j'écarte toujours trop chacune des petites pièces, ce qui fait qu'il y a toujours un petit jour disgracieux entre les deux pièces que j'essaie  de joindre...




Un sacré one shot, donc, que cette robe que je n'aurai sûrement pas l'occasion de porter de nouveau : l'essentiel est qu'elle ait plu à la mariée! 
Mazel Tov ma Chérie!


1 commentaire:

  1. Tu étais magnifiiiiiiiique (prononcé aïïï comme Cristina Cordula ;-) )

    La mariée était fière d'avoir un témoin de coeur comme toi !

    Bisous!

    Lisou.

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